Le président Seyni Sène a présidé, hier, l’Assemblée générale de la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Louga consacrée à l’adoption du budget 2022 mais à la présentation des projections budgétaires de 2023.
Le budget général 2022 de la Chambre de Commerce , d’Industrie et d’Agriculture est arrêté en recettes et en dépenses à la somme de 237 097 860 Francs Cfa contre 199 673 013 francs Cfa en 2023 soit une hausse de 180 351 100 Francs Cfa en valeur absolue (63,33%) en valeur relative. Cette hausse est constatée au niveau du budget d’investissement qui passe de 62 000 000 Francs Cfa et qui résulte la réévaluation des travaux de construction du siège de la CCIA répartis en deux phases (RDC et niveau 1). Pour l’exercice, il est prévu la construction du rez-de-chaussée dont le financement (50 000 000) est disponible et ultérieurement avec la mobilisation du financement complémentaire réaliser en deuxième lot le niveau de l’étage. Dans la même rubrique l’achat d’une voiture a été fait pour 7 500 000 de Francs CFA.
Par ailleurs ,il est à signaler l’augmentation de la ristourne sur le droit fiscal et de Douane à l’importation .Ce qui porte le budget de fonctionnement à 149 179 113 francs Cfa contre 57 328 013 francs Cfa soit une augmentation de de 180 351 100 francs Cfa en valeur absolue .Il n’y pas de modifications majeures dans les prévisions de cette section ,la plupart des dotations ont été reconduites comme indiqué dans l’examen des comptes par poste de l’état chiffre. Le budget de la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture est jugé »satisfaisant». Nous avons 149 179 113 francs Cfa pour les dépenses de fonctionnement, dont font partie les salaires .Nous sommes satisfait du travail fait au niveau de la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Louga. Je remercie tous le personnel de la Chambre du bon travail, les travaux se sont déroulés dans de tés bonne conditions. Le budget 2023 a été voté à l’unanimité .Nous ne sommes pas en mesure de recruter la matière grise dont nous avons besoin, nous ne pouvons pas engager des collaborations avec des connaissances pointues.
Les autres Chambres de commerce ont de l’argent qui leur permet d’organiser des foires et gagner beaucoup d’argent « , a dit Seyni Ndiaye Sène, le président de la Chambre de Commerce d’Industrie et d’Agriculture de Louga, laissant entendre que celle de Louga n’en a pas les moyens.» Il n’existe pas deux Industries qui fonctionnent dans la région « , déplore Seyni Ndiaye Séne.
Les travaux ont supervisé par Jean Paul Madior Diouf, chef du bureau des Chambres Consulaires de la Direction du Commerce Intérieur.
SIDY THIAM (Louga)