La réunion du conseil des ministres sous la houlette du Président de la république Bassirou Diomaye Faye a été une occasion pour ce dernier d’aborder la question des assises et attend un calendrier de mise en œuvre des réformes du secteur de la justice en droite ligne du programme législatif du Gouvernement.
Les recommandations des Assises de la justice et des réformes urgentes de ce secteur ont été soulevées en conseil des ministres. Selon le communiqué issu de la rencontre hebdomadaire, « le Chef de l’Etat a marqué son accord de principe sur les recommandations consensuelles des Assises de la justice consignées dans le rapport. » Par ailleurs, il a salué l’esprit participatif et inclusif de l’exercice, soutenu en cela par l’activation de la plateforme JUBBANTI.
Sur ce, il est attendu du Premier ministre, du Ministre de la Justice et aux ministres concernés, de lui proposer un calendrier de mise en œuvre des réformes du secteur de la justice en droite ligne du programme législatif du Gouvernement. « Cet agenda législatif doit viser notamment la révision de la Constitution et des Codes spécifiques. Il a aussi demandé l’évaluation, sous l’égide du Ministre des Finances et du Budget, des coûts et impacts financiers des réformes proposées en vue d’apprécier l’opportunité de leur priorisation dans la programmation budgétaire », a révélé le communiqué.
Il se dit « disposé » à recevoir encore toute contribution ou proposition pertinente relative à la réforme du Conseil supérieur de la Magistrature concernant notamment l’élargissement de ses membres aux acteurs n’appartenant pas au corps des magistrats et la problématique de la présence dans l’instance du Président de la République et du Ministre de la Justice.
Le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et au Ministre de la Justice de faire une communication mensuelle en Conseil des Ministres sur l’état de mise en œuvre des recommandations et décisions issues des Assises de la justice et de tenir compte, dans cet exercice à leur conformité avec les valeurs de notre société, notre culture et nos croyances.
MOMAR CISSE