Tout est chaud, tout est rouge à l’hôpital « Dalal Jamm » à Guédiawaye. Les mouvements d’humeur s’accentuent même en pleine nuit. Dans cette atmosphère tendue, un médecin de garde n’a pas hésité de partager la situation actuelle des travailleurs.
Les urgences de l’hôpital Dalal Jamm à Guédiawaye sont, même en pleine nuit, le théâtre d’une intense activité. Dans cette atmosphère tendue, un médecin de garde, visiblement épuisé, a partagé son vécu. Selon lui, le personnel médical est confronté à des problèmes de salaires depuis plusieurs mois. Ce dernier avance que nombreux sont des médecins qui attendent de percevoir leurs salaires depuis plusieurs mois. Aujourd’hui, nous sommes le 24 février 2025, et nous n’avons toujours pas reçu nos rémunérations du mois de décembre 2024 », a-t-il déclaré. Selon lui, cette perturbation au niveau des salaires affectent profondément le moral des soignants.Selon lui, outre les difficultés financières,il y’a les défis opérationnels majeurs auxquels le service des urgences est confronté. Avec un manque cruel de lits et de personnel.
Cette situation délicate augmente la charge de travail des soignants et compromet la qualité des soins apportés aux malades. Selon la source, il existe un autre problème important notamment l’absence de statut officiel pour de nombreux médecins. « Cela fait plus d’un an que je travaille ici en tant que médecin de garde, mais je n’ai toujours aucun contrat, aucune couverture sociale, rien », a-t-il révélé. Cette situation de précarité renforce le malaise au sein de l’hôpital.
Face à cette situation critique, les personnels de santé de l’hôpital « Dalal Jamm » lancent un appel pressant aux autorités sanitaires, notamment au ministre de la Santé. Ces derniers, exigent la restructuration urgente du service, un recrutement effectif et le paiement ponctuel de leurs salaires.
Toutefois, malgré ces conditions précaires, les équipes continuent de remplir leur mission avec engagement a fait savoir un médecin. Cependant, la question demeure : Combien de temps pourront-elles soutenir une telle pression ?