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Panier de la ménagère: Les difficultés rencontrées au marché 
Panier de la ménagère: Les difficultés rencontrées au marché 

Panier de la ménagère: Les difficultés rencontrées au marché 

Il est devenu très difficile de préparer un bon repas. Et pour cause, les denrées alimentaires sont très chères.  Certaines femmes ont du mal à acheter en qualité ou en quantité suffisante pour un bon repas à la sénégalaise comme auparavant.

Mariètou Gaye qui est vendeuse de légumes au marché de Colobane, s’exprime là-dessus : « Les légumes sont hors de prix, nous on les achète à un prix élevé, puis on paie le transport, donc, on ne peut pas se permettre de les vendre à bas prix. La hausse des prix ne dépend pas de nous, mais du gouvernement, c’est à lui de baisser les prix et nous, nous ferons de même ».

Fama Ndiaye, vendeuse de poisson, a aussi donné son avis : « Le poisson est devenu très rare, souvent les pêcheurs vont en mer et reviennent avec peu de poissons, et ils vendent ça à un prix élevé, s’il y a beaucoup de poissons, les prix vont baisser. » Du côté des mères de famille, c’est plus dur. Rokhaya Touré nous parle des difficultés qu’elle rencontre au marché.

« A une époque lointaine, avec 1500 FCFA, on pouvait avoir un repas digne d’une femme sénégalaise, mais cela est impossible aujourd’hui car tout est devenu tellement cher. Même avec 5 mille FCFA, il est difficile de tout acheter ; nous implorons le gouvernement de bien vouloir nous aider, nous avons des enfants à nourrir et nos maris sont retraités, qu’il nous vienne en aide. ».

Alimatou  Diop, fonctionnaire de l’Etat, nous donne son avis sur le sujet : « Je suis professeur, je cuisine pendant le week-end, mais franchement, les denrées alimentaires sont très chères. L’Etat devrait revoir cette situation. »

Au niveau des restauratrices aussi, ce sont les mêmes conditions difficiles. Awa Seck confirme : « Nous rencontrerons des difficultés au marché, les produits sont devenus chers, c’est la raison pour laquelle nous avons augmenté le prix du repas ; on est obligé, tout ce que nous demandons au gouvernement, c’est de bien vouloir baisser un peu les prix « .

 


FATOU BA (Stagiaire)

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