Violence dans la campagne: L’Etat invité à assurer la sécurité des candidats
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Pneus brulés, des tables incendiés, Jets de pierres: Chaude matinée à Ngor

A l’origine, la gendarmerie a voulu faire main basse sur près de 6800 mètre carré dans la commune de Ngor. Ce que les populations ont refusé. Il a fallu des pourparlers  pour que le calme revienne. Malgré le mois de ramadan, les jeunes de  la localité de Ngor ont décidé d’en découdre avec les pandores.

Des routes barrées, des tirs de grenades lacrymogènes de part et d’autres. Les populations de Ngor ont bloc pour faire face aux forces de l’ordre. Armés jusqu’aux dents, les gendarmes ont appelé du renfort.  Des voitures de plus de 10 pour leur prêter main forte.  A cause de l’étroitesse des maisons, les pandores ont peiné à accéder.

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Des bus DDD ont préféré faire demi-tour pour éviter d’être caillassés.  Pour la petite histoire, c’est la gendarmerie  qui a souhaité acquérir un espace afin d’y ériger une brigade. Ce que des jeunes ont refusé et ont décidé d’en découdre.  Selon des témoins une discussion avait été entamée avec le gouverneur et le maire mais la gendarmerie est venue un bon matin pour démarrer des travaux. « En effet, tout est partie d’une sollicitation  par la gendarmerie d’obtenir près de 300 mètre carré à la maire de Ngor.

Une fois le site trouvé les pandores ont voulu tout prendre.  Alors c’est impensable car la mairie est souvent inondée. Il lui faut un bâtiment. Alors si tel est le cas ce serait dommage pour la mairie et les populations », a expliqué un tiers. « Ce sont des éléments de la gendarmerie qui sont venus pour y ériger un bâtiment. Alors les jeunes ont dit non car il n’est pas question de laisser passer ce projet dans un contexte  où les jeunes  n’ont pas pu obtenir un lycée tant demandé.  Autant de frustrations qui ont poussé les jeunes à bout car cet espace appartenait à leurs grands-parents. L’état a tout pris sans pour autant leur donner un seul mètre carré dans cette assiette communale », explique un notable de Ngor. Il ajoute que « l’aéroport a été morcelé par l’état. Il faut aussi savoir que ni la maire, ni les populations ni l’imamat, personne  ne veut de ce projet car des enfants ont laissé tomber les études à cause d’un manque de lycée. »

Pour calmer les jeunes il a fallu dépêcher sur les lieux le Jaraf, El Hadj Babou Samb. A l’en croire,  des ouvriers sont venue déposer du matériels sur le parking devant servir à l’érection de la brigade. « La moindre des choses c’est de parler avec les gens. C’est ce matin que nous avons pu mobiliser les jeunes mais les éléments nous ont repoussés avant de commencer à tirer des grenades lacrymogènes. Nous ne réfutons pas le projet ais le parking fait 6800 mètre carré. Alors il faut d’abord trouver des canevas et il faut aussi que nous aussi que nous puissions avoir notre partie et il faut poursuivre les discussions », a expliqué le jaraf El Hadj Babou Samb.

Un site qui est sous la tutelle étatique. Malgré les concertations avec les différents parties, les pandores  se sont repliés et de libérer les jeunes arrêtés afin que les jeunes, les populations de Ngor puissent trouver un juste milieu.

MOMAR CISSE

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