Les coureurs du Rallye-Dakar 2023 bénéficiaient lundi d’une journée de repos bienvenue, à mi-parcours d’une épreuve partie en trombe dans la rocaille et les pluies saoudiennes qui ont fait de la casse.
Le rallye-raid s’est élancé le 31 décembre sur la mer Rouge avec 790 concurrents sur la ligne de départ. Au moins 72 manquent désormais au tableau. C’est peu, comparé aux 163 concurrents ensablés qui avaient jeté l’éponge dès la première étape sur le sol africain de l’édition 1988. Il n’en reste pas moins que la 45e édition a perdu certains des favoris.
Le Britannique Sam Sunderland (GasGas), tenant du titre, a été le premier à abandonner en moto sur chute, suivi par l’Américain Ricky Brabec (Honda).
Du côté des autos, Stéphane Peterhansel, « Monsieur Dakar » 14 fois sacré derrière un volant et un guidon, a quitté l’aventure vendredi avec son copilote Edouard Boulanger blessé, deux jours après le retrait des outsider Orlando Terranova/Alex Haro Bravo (Prodrive). « C’est un Dakar plus long, plus difficile, avec plus de kilomètres et plus de dunes », avait prévenu le directeur du rallye-raid, David Castera, qui s’est livré à un exercice d’équilibriste en concoctant un parcours éclectique devant plaire tant aux professionnels et leurs bolides ultra-performants qu’aux amateurs qui constituent la majorité des concurrents. « Comparé à l’année dernière pour l’instant, toutes les étapes ont été aussi dures voire plus. Beaucoup plus accidenté, plus de routes cassantes, de hors-piste et de cailloux », confirme le pilote Toyota Henk Lategan.
Quelques résultats
Le Sud-africain est actuellement deuxième d’un podium surprise sur lequel ne figurent ni Sébastien Loeb (Prodrive), deuxième l’an passé mais 4e aujourd’hui à près de 02h00 du leader Nasser Al-Attiyah, ni Guerlain Chicherit (Prodrive) vainqueur du rallye Maroc et à plus de 05h00 au classement.