Relation entre le Sénégal et la Corée du Sud : 750 agents de l'Etat bénéficiaires
Relation entre le Sénégal et la Corée du Sud : 750 agents de l'Etat bénéficiaires

Relation entre le Sénégal et la Corée du Sud : 750 agents de l’Etat bénéficiaires de formation dans des domaines pointus 

L’Alumni des anciens stagiaires sénégalais de la Corée du Sud (Alasko) a tenu  sa première rencontre pour l’année 2023 par le partage de sujet de mémoire de leurs membres nouvellement diplômés. Ces membres qui ont bénéficié de formation dans des domaines pointus sont aujourd’hui au nombre de 750 recrutés dans le service public.

750 agents de l’Etat ont bénéficié de formation dans des domaines pointus en Corée du Sud. Ces derniers se sont regroupés au sein d’une structure dénommée l’Alumni des anciens stagiaires de la Corée du Sud (Alasko). Selon la présidente, Fama Cissé Thiam, comme chaque année, en début d’exercice, une rencontre est organisée pour que les membres nouvellement diplômés puissent venir partager avec  leur sujet de mémoire sur les thèmes qu’ils ont eu à travailler pendant leur séjour d’étude en Corée du Sud.
« Les sénégalais qui participent à cette formation viennent du service public et  ce sont donc des fonctionnaires de l’Etat qui,  à un moment donné, introduisent leur demande de candidature suite au lancement de l’appel de la Koica pour se perfectionner ou faire un master en Corée du Sud », dit-elle. Et d’ajouter : » Les formations sont diverses et variées et concernent tous les secteurs comme la finance, l’aviation, l’agriculture, l’ éducation entre autres. Nous sommes 750 membres, actuellement. Elle soutient que les bénéficiaires s’inscrivent dans des secteurs pointus comme l’aéronautique qui est un secteur à la mode et les fonctionnaires sénégalais s’y adonnent  pour avoir de l’expertise dans ce domaine. « Donc,  ils ne vont plus aller rechercher cette expertise au delà de nos frontières.
En perspective, nous allons inviter ceux qui sont dans des métiers pointus pour que les élèves puissent s’en inspirer et choisir à bas âge leur métier d’avenir », fait-elle savoir. A l’en croire, l’Alasko se veut avant tout, une force de propositions de politiques de développement inspirées de la belle expérience sud-coréenne. « Il s’agira pour nous d’échanger et de partager sur les déterminants du miracle sud-coréen et les bonnes pratiques à tirer à moyen et long terme. Ce pays devenu la 12e puissance économique  mondiale a deux socles sur lesquels reposent son fulgurant développement à savoir l’éducation et le travail », dit-elle.
Et de poursuivre: » La Corée du Sud a su inculquer à ses citoyens le sens de l’honneur et le culte du travail bien fait car étant conscient que le développement n’est pas pas un lieu où l’on se rend mais un endroit que l’on construit. Ce pays a réussi à faire comprendre à ses fils que c’est le peu de chacun qui fera le bonheur de tous et que le véritable patriotisme réside au don de soi pour la cause ». De son avis, la Corée du Sud est un modèle à suivre et un véritable laboratoire du développement socio-économique. « Le Sénégal, malgré sa barrière linguistique envoie ses agents de l’Etat pour des Masters ou programme de renforcement de capacité.  Il ne s’agira pas de copier, d’adopter ou d’essayer de transposer l’expérience coréenne dans nos pays, mais de comprendre ses mécanismes et facteurs déterminants pour s’en inspirer et l’adapter au contexte sénégalais », tient-elle à préciser.
NGOYA NDIAYE 

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