L’école élémentaire de « Ndiéguène » vient de bénéficier d’un don de matériels didactiques et une plantation d’arbres au sein de cet établissement scolaire. Ce don est de l’Alumni des anciens stagiaires de la Corée du Sud (Alasco ) qui ont exprimé leur souhait de clôturer cette école qui fait face à des risques liés aux animaux en divagation et les camions chargés de béton et de sable.
L’Alumni des anciens stagiaires de la Corée du Sud (Alasco) est venu en aide à l’école élémentaire de « Ndiéguène ». Cet établissement scolaire qui manque de tout a été perfusé de matériels didactiques. Selon le vice président de l’Alasco, Ibou Ba, cette activité a permis de sensibiliser les élèves sur l’importance de l’école. » La République repose sur des fondements à savoir l’école et tout ce qui le protège. Un devenir du Sénégal et de la coopération avec la Koica repose sur ces élèves qui doivent pérenniser ses actions parce qu’ils sont bénéficiaires de ces outils comme des rames de papier, le développement durable par la plantation de certains arbres », dit-il.
Et de poursuivre : »Nous sommes convaincus que ce sont ces activités qui vont les permettre de savoir et de découvrir leur environnement car en s’occupant des arbres et plantes et en terme d’apprentissage et de grandir avec et sur le développement durable, mais également le respect de l’environnement social qui concerne le directeur et les enseignants ». En ce sens, il indique que la clôture du mur de l’école est un impératif car séparant le terrain de football à côté de l’établissement scolaire. « Les élèves traversent ce terrain en finissant l’école et le risque de collision entre ceux qui jouent et qui oublient carrément qu’ils sont dans un établissement scolaire est réel. L’école est de tout vent car les animaux en divagation font forcément agresser les plantes qui sont là et également des chiens errants qui peuvent risquer la vie des élèves. Ce point va être évoqué dans notre bureau avec notre partenaire Koica et nous allons voir comment leur venir en aide pour nos prochaines activités. Nous sommes très sensibles car la protection des élèves est primordiale et la clôture également de cette école », laisse-t-il entendre.
Pour le directeur de l’école élémentaire de Ndiéguène, Meissa Faye, ce don fera avancer l’établissement scolaire. « La difficulté majeure est le mur de clôture car l’école est confrontée à un problème d’insécurité totale avec l’absence de mur de clôture. Les élèves quand ils font leurs épreuves physiques sportives font face au passage de camions chargés de béton et de sable qui traversent. Nous voyons aussi des chiens errants, des troupeaux de bœufs qui passent au milieu de la cour », dit-il. Et d’ajouter : » Nous avons également des salles de classe qui n’obéissent pas aux normes avec des effectifs qui gonflent d’année en année. Il m’arrive de faire retourner des enfants en inscription faute de place.
L’effectif tourne autour de 300 élèves avec six classes physiques dont deux qui sont grandes le reste est composé de petites salles ». Il invite le ministère à construire un mur de clôture, ce qui constitue leur principale doléance. « Ces plantes offertes aujourd’hui seront à la merci des animaux en divagation, nous voulons vraiment les sauvegarder », déplore t-il. Sur ces préoccupations, il y ajoute le manque de rames de papiers. « Avec les nouvelles formes d’évaluation, chaque élève aura une copie pour chaque discipline. Auparavant, on recopiait les épreuves au tableau.
Les élèves travaillaient sur feuille maintenant pour les disciplines, il faut que chaque élève ait sa copie, ce qui demande une reprographie de ces épreuves demandant des rames de papiers », fait-il noter. Le directeur de l’école souligne un manque de craies de couleurs. » L’Etat ne nous en donne pas et c’est dans toute la zone. Avec le niveau des classes , il faudra matérialiser les enseignements avec la craie de couleur car l’élève travaille avec sa perception », plaide-t-il.
NGOYA NDIAYE