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la somalie est au bord de leffondrement a mogadiscio la crise politique fait craindre le pire

Somalie: Un pays au bord de « l’effondrement », la crise politique fait craindre le pire

Le déploiement dans des quartiers de Mogadiscio de miliciens loyaux à des dirigeants de l’opposition, lundi 26 avril, marque une nouvelle escalade dans la crise politique en Somalie, dont l’histoire récente est jalonnée de violences.

Ces miliciens armés et des véhicules équipés de mitrailleuses ont pris position dans des fiefs de l’opposition à Mogadiscio, au lendemain d’échanges de tirs avec les forces somaliennes de sécurité lors d’une manifestation de partisans de l’opposition contre l’extension du mandat du président Mohamed Abdullahi Mohamed, dit « Farmajo ». Des tirs sporadiques, entendus dans la nuit, semblaient avoir cessé lundi. Mais des barrages ont été érigés dans certains quartiers et des habitants fuyaient, craignant de nouveaux affrontements.

Le mandat de quatre ans du président Farmajo a expiré le 8 février sans que des élections aient pu se tenir. Les députés ont voté le 12 avril la prolongation de deux ans du mandat du président et de son gouvernement, le temps d’organiser des élections présidentielle et législatives. Cette prolongation, promulguée par le président, a été qualifiée d’inconstitutionnelle, notamment par le président du Sénat, dont la chambre n’a pas pu examiner le texte.

L’opposition, qui considère l’autorité de Farmajo comme illégitime depuis le 8 février, dénonce un stratagème du président et de ses alliés pour se maintenir au pouvoir. La décision d’étendre son mandat place Farmajo en opposition frontale à des rivaux politiques influents et armés, mais aussi aux puissances occidentales qui soutiennent son fragile gouvernement.


Cette crise trouve ses racines dans le désaccord persistant entre Farmajo et les dirigeants du Puntland et du Jubaland, deux des cinq Etats semi-autonomes de la Somalie, sur la conduite des élections. Un accord avait été trouvé en septembre pour des élections fin 2020-début 2021, selon un système où des délégués spéciaux choisis par de multiples chefs de clans élisent les parlementaires, qui votent ensuite pour le président. Mais cet accord a débouché sur une impasse, dont chacune des parties se rejette la responsabilité, et plusieurs négociations pour sauver les élections ont échoué.

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