Pour soutenir les femmes et les jeunes, Action-Aid a lancé son planning stratégie 2024-2028. L’objectif est d’harmoniser les acteurs en faveur de cette couches de la population de manière concrète et les impliquer en leur faisant accèder aux instances de décision.
Il faut que les femmes et les jeunes aient accès aux instances de décision. C’est le souhait de l’ONG Action. Ladite structure a lancé son plan stratégique de 2024 à 2028. Selon le directeur en interim de Action Aid Sénégal, Oumar Badji, il s’agit de revoir le plan de travail et la recherche de ressources pour le développement du Sénégal. « On ne peut pas accéder au développement sans le respect des droits.
Au Sénégal comme en Gambie, les femmes et les enfants ne sont pas dans les instances de décision. Ce sont les hommes ou personnes âgées qui prennent des décisions. On doit revoir cette situation pour impliquer cette couche de la population en les renforçons de capacités », dit-il. Il indique que l’on note beaucoup d’actions qui ont été engagées et n’ont pas été respectées. « Des lois et politiques ont été aussi écrites sans concrétisation », regrette-il
Pour Khardiata Ndoye Pouye, responsable de programme et droits des filles à Action-Aid, c’est une nouvelle stratégie pays qui a été lancée aujourd’hui car elle concerne leur plan de travail pour les 5 ans à venir. « Il fallait le partager avec les communautés et partenaires. Voir comment le mettre en œuvre avec l’appui des partenaires et du gouvernement du Sénégal. Action-Aid travaille pour les femmes et les jeunes parce que nous avons remarqué que la femme et les jeunes constituent les personnes les plus vulnérables. Cela se justifie par rapport au système de patriarca », dit-elle.
Et de poursuivre: »Si nous regardons les statistiques avec des parents analphabètes qui n’ont pas accès à l’information. Les jeunes filles aussi si on les sort de l’école pour les marier, les violences basées sur le genre entre autres. Cela enfreint à l’atteinte des objectifs de développement. Elles doivent être dans les instances de décision pour pouvoir appuyer leurs pairs pour un développement durable pour les jeunes et les femmes. Nous voulons agir dès à présent parce que les femmes et filles sont toujours laissées en rade », C’est pourquoi, selon elle, Action-Aid veut agir concrètement en continuant de renforcer les capacités des femmes et des filles. « Nous allons travailler avec eux pour leur assurer leur avenir.
Afin qu’ils soient aux instances de décisions de ce pays. Il urge de voir ce qu’ils peuvent sur le travail des enfants dans nos secteurs d’intervention » laisse-t-elle.