Suspense autour du 3e mandat: Me Moussa Diop parle de « Deal » entre Wade Et Macky

Invité de l’émission « Jury du Dimanche », l’ancien DG de Dakar Dem Dikk et leader du mouvement Alternative Générationnelle (AG/Jotna) dit soupçonner un « deal » entre l’ancien chef d’Etat Me Abdoulaye Wade et son successeur Macky Sall. A en croire Me Moussa Diop, leur projet serait de faire venir Karim Wade.

Même si Karim Wade a exclu toute d’une amnistie en sa faveur, Me Moussa Diop a fait croire que le président Macky Sall et son prédécesseur trouveront les voies et moyens de le faire réintégrer. Selon ses convictions « c’est cela qui explique le silence assourdissant du président sortant ».

D’ailleurs, il considère  que c’est la raison pour laquelle, la coalition Wallu ne fait pas du 3e mandat une fixation. Pour le cas Khalifa Sall, jusque-là inéligible malgré sa candidature déclarée sous la bannière de la coalition « Taxawu Sénégal », Me Moussa Diop révèle que sa tournée politique actuelle cache quelque chose « ce n’est pas pour rien, ça signifie que quelque chose est dans l’air ».

Au sujet du compagnonnage entre le président Macky Sall et Idrissa Seck, le chef de file de AG Jotna a déclaré que « plus rien ne me surprendra maintenant. Car, en novembre 2020, on s’attendait à tout sauf à des retrouvailles entre eux ».

A rappeler que Me Moussa Diop a été exclu des rangs du parti présidentiel, l’Apr et éjecté de la direction générale de Dakar Dem Dikk pour avoir affirmé sur un plateau que le « président Macky Sall n’avait pas droit à un 3è mandat en 2024 ». Dernièrement, répondant au journal américain New York Times, en marge du sommet États-Unis-Afrique, à Washington tenu du 13 au 15 décembre 2022, le président Macky Sall avait campé sur son « ni oui ni non ». Il avait toutefois  reconnu normal qu’il soit critiqué dans son action politique, pas seulement dans son travail de président. « Il est clair qu’aujourd’hui, il n’y a pas de débat juridique pour savoir si je peux ou non me représenter » avait-il dit à travers les lignes du New York Times, estimant que le dernier mot lui appartenait.

Mamadou SALL