Top Infos Rewmi du 02/10/2024: L’ONP plaide pour une parité effective lors des législatives….Violences exercées par des « kankourangs »….Situation des mendiants du Niger à Dakar…..Rewmi Network endeuillé….Alioune Tine dénonce l’arrestation du journaliste Kader Dia….
Rewmi Network endeuillé
La triste nouvelle est tombée ce mardi 1er octobre comme un couperet. Léon Paul Mendy, ‘’Dj Boy Boy’’ à l’antenne a été arraché à notre affection, le même jour. Talentueux technicien et animateur inspiré, le défunt a fait l’unanimité pour sa modestie et sa courtoisie. Les témoignages de ceux qui l’ont pratiqué révèlent également un grand professionnel. Bon chrétien, Léon l’était également. La rédaction de Rewmi Quotidien s’associe pleinement aux flots de condoléances adressées à sa famille avec laquelle elle partage cette profonde tristesse.
L’ONP plaide pour une parité effective lors des législatives
L’Observatoire National de la Parité (ONP) et le National Démocratic Institute (NDI) en collaboration avec l’USAID dans le cadre du programme Nietti Élections ont tenu un atelier de capitalisation ce mardi 01 octobre 2024, sous le thème « Leadership Politiques des femmes : leçons Apprises et Perspectives au lendemain des élections ». Ce, pour évaluer le leadership politique des femmes durant les élections de 2022 et présidentielle de 2024. Selon Awa Ndiaye, présidente de L’ONP, » cet atelier a permis de capitaliser la place de la femme et le rôle de la femme dans les appareils politiques ». Alyssa Leggoe, directrice de l’USAID (‘Agence des États-Unis pour le développement international), a déclaré pour sa part, que ce forum est « une opportunité de nous intéresser collectivement à la nécessité urgente d’améliorer la représentation des femmes dans la vie politique, en particulier à l’approche des prochaines élections législatives qui auront lieu le 17 novembre 2024 ». Cependant, elle a souligné que la faible représentation des femmes sous l’échiquier politique et leurs sous-représentations dans les organes sont très préoccupante. « La dernière élection présidentielle, qui a enregistré la participation d’une seule femme parmi les 19 candidats en lice, force est de constater, qu’il reste des défis à relever », a-t-elle plaidé.
L’ONP plaide pour une parité effective lors des législatives (Bis)
Par ailleurs, elle s’est réjouie tout de même des progrès accomplis. « L’électorat sénégalais a démontré, de manière éclatante, toute sa maturité lors des élections législatives de 2022, qui se sont soldés par l’attribution de 77 sièges de députés sur 165 à des femmes à l’Assemblée nationale. Soit un taux de représentation remarquable de 44 % ». Dans cette même logique, la présidente de l’Observatoire National de la Parité, Awa Ndiaye, a estimé que « les résultats de cet atelier participeront à étoffer le plaidoyer que nous menons depuis plusieurs années auprès des parties politiques pour un renforcement de la position des femmes dans les listes électorales dans les organes de gouvernance des parties politiques ».
Ayant pris part à la rencontre, la représentante de la ministre de la Famille et des Solidarités, Astou Fall, a souligné que : « la participation des femmes aux élections est plus ou moins importante, nous avons vue lors des élections la participation des femmes, mais il y a beaucoup de défis à relever. » Néanmoins, dit-elle, » les femmes doivent continuer à poursuivre le combat sur le terrain et à jouer leur partition dans cette parité car, nous femme, allons continuer et montrer notre présence dans le paysage politique sénégalais » a conclu Mme Fall.
Violences exercées par des « kankourangs »
Le pire a été évité de justesse, le lundi 30 septembre 2024, au quartier Darou Salam de Mbour. Des jeunes qui s’entraînaient sur le terrain ont été surpris par l’arrivée du Kankourang et de ses ‘’ selbés’’. Las d’attendre que le kankourang quitte les lieux pour qu’ils puissent reprendre leur entraînement, les joueurs ont invité le groupe d’évacuer le terrain. Il s’en est suivi une bagarre entre les jeunes, le Kankourang et ses accompagnants. Le kankourang a été déshabillé et malmené. Ce qui constitue un affront pour lui et ses accompagnants. Ils partent à la recherche de renfort. Ils reviendront sur les lieux avec deux kankourangs appelés « Sissa ». Ils vont saccager quatre maisons.
Violences exercées par des kankourangs (suite)
Des personnes ont été battues par des « selbés » et les deux kankourangs. Une des victimes y a même perdu un doigt, d’autres ont eu plusieurs blessures. La semaine dernière, informe Mamadou Aïdara Diop, secrétaire général de la collectivité mandingue, un enfant de 12 ans a failli perdre un bras. Un kankourang lui a asséné un coup de machette. Face à la presse, les responsables de la collectivité mandingue sont montés au créneau pour condamner « ces actes de barbarie ». « Nous ne le considérons pas comme un kankourang de la collectivité mandingue parce que celui-ci n’a pas pour vocation de blesser, surtout un jeune garçon de 12 ans.
Ce garçon a failli perdre la main parce que le kankourang a charcuté son bras. Nous avions vu venir. Le 18 août, nous avons alerté. Nous avons adressé au ministre de l’Intérieur un courrier pour attirer son attention sur la prolifération des « leuls », qui étaient source potentielle de troubles graves à l’ordre public. Les prémices étaient là », explique Mamadou Aïdara Diop, Secrétaire général de la collectivité mandingue.
Alioune Tine dénonce l’arrestation du journaliste Kader Dia
Le président fondateur de Africa Jom Center a dénoncé l’arrestation du chroniqueur de la Sen Tv, Kader Dia actuellement en garde à vue à la division des investigations de la cybercriminalité. « Kader Dia journaliste à la Sentv ne peut pas être arrêté ou aller en prison pour une chronique. Ça se règle par un démenti. Kader Dia doit être libéré immédiatement pour rejoindre sa rédaction » s’indigne le défenseur des droits de l’homme.
Situation des mendiants du Niger à Dakar
La situation des mendiants à Dakar a pris une tournure inattendue, avec un afflux de personnes qui choisissent de rejoindre l’école publique de Nord-Foire. Alors que des mesures de déguerpissement avaient été mises en place, il semble que de nombreux mendiants, pour la plupart originaires du Niger, se dirigent vers ce refuge de leur propre gré. Sur place, plus de 400 personnes, principalement des femmes et des enfants, vivent dans des conditions précaires. La barrière linguistique complique leur communication avec les forces de l’ordre, mais ces mendiants bénéficient d’une assistance alimentaire fournie par l’État. Des repas leur sont régulièrement distribués, attestant d’une prise en charge de leurs besoins essentiels.
Situation des mendiants du Niger à Dakar (suite)
Depuis plus d’une semaine, ces mendiants sont installés dans l’école, attendant que des démarches pour leur rapatriement se poursuivent. Cependant, la dynamique d’accueil semble évoluer. De nouveaux groupes arrivent volontairement, attirés par la possibilité de se joindre à ceux déjà présents. Cela soulève des questions sur les motivations derrière ce flux, qui peut être perçu à la fois comme une recherche de meilleures conditions de vie et une volonté de créer un réseau social. Cette situation met en lumière les défis auxquels sont confrontées les populations vulnérables à Dakar. Bien que l’État ait mis en place une réponse pragmatique, la durabilité de ces mesures reste à questionner. Il est crucial d’envisager des solutions plus intégrées qui garantissent la dignité et le bien-être de ces individus tout en maintenant l’ordre public.