Top Infos Rewmi du 02 11 2023: Décès de Papito Kara de la mafia « Kacc Kacc »… Affaire du présumé homosexuel…Gackou retire sa plainte, Siré Sy ravale ses propos…Le préfet de Kolda signe un arrêté interdisant le « kankourang »….Un soldat gambien condamné à 12 ans de prison pour avoir planifié un putsch…
Gackou retire sa plainte, Siré Sy ravale ses propos
Traîné à la Division des Investigations Criminelles (DIC) par Malick Gackou, Siré Sy a fini par retourner sa veste. Le chroniqueur a retiré ses propos après un long échange avec le plaignant dans les locaux de cette unité d’élite de la police nationale. Le président du Grand Parti s’est finalement désisté, selon des sources. Les enquêteurs avaient décidé de transmettre le dossier au procureur de la République au terme de l’enquête. Après plusieurs heures passées à la Dic, les deux hommes ont fumé le calumet de la paix.
Décès de Papito Kara de la mafia « Kacc Kacc »
Après des heures d’incertitude, la mort du jeune Pape Ibra Guèye, connu sous le nom de Papito Kara de la mafia Kacc Kacc a été confirmée par Outhmane Diagne de Pastef qui donne l’information sur sa page Facebook. Il est décédé lors de son périple à travers l’immigration irrégulière pour rallier l’Espagne. Le jeune de Pastef pour rappel, était plus connu à travers les revues de presse de certaines informations, particulièrement celles des « Unes détournées » de quotidiens durant la campagne des élections législatives. Il avait été placé sous mandat de dépôt avant d’être libéré en janvier 2023. Il faut noter par ailleurs que le premier convoi qui est arrivé ce mardi à El Hierro, transportait un total de 171 personnes dont 3 femmes et 3 enfants. Et le second avait à son bord 41 personnes dont 4 femmes et 1 enfant. Toutes les deux embarcations sont parties du Sénégal avec un total de 212 migrants clandestins…
Affaire du présumé homosexuel
L’enquête suit son cours. Et dans l’immédiat, 13 personnes ont été arrêtées. Deux( 2) d’entre elles prenaient part vendredi dernier au saccage du domicile du présumé homosexuel du nom de Ch. Fall. Elles sont ainsi poursuivies pour destruction de biens appartenant à autrui et incendie volontaire. Six( 06) individus ont été appréhendés et sont soupçonnés d’avoir pris part à l’exhumation et à l’incinération du défunt. Les 05 autres ont été arrêtés mardi dernier pour avoir participé à une manifestation non autorisée. Pour rappel, un groupe de personnes s’était réuni dans un espace public à Kaolack commune pour fustiger l’arrestation d’un nommé « Rapathia » et c’est sur place qu’ils ont été interpellés par les limiers…
Grave accident sur l’autoroute Ila Touba
Un accident a été enregistré avant-hier mardi sur l’autoroute Ila Touba. Il faisait exactement 18 h25 minutes, ce mardi . Un véhicule de transport en commun communément appelé « Cheikhou Cherifou » immatriculé AA -998- CK s’est renversé alors qu’il roulait à vive allure. Les occupants venaient de Dahra Djoloff et voulaient rejoindre Dakar. Le drame a eu lieu à environs 08 kilomètres du péage de Touba. Le bilan provisoire fait état d’un mort ( un homme) et de plusieurs blessés. Une ambulance qui passait par là se charge à l’instant de transporter les victimes les plus grièvement.
Le préfet de Kolda signe un arrêté interdisant le « kankourang ».
Le préfet de Kolda Diadia Dia vient de signer un arrêté portant interdiction de la sortie du « kankourang » à partir du 06 novembre prochain. Ainsi, le préfet estime que les raisons de cette interdiction sont troubles à l’ordre public, perturbation de la circulation, utilisation d’objets contondants et produits prohibés constituant une menace pour la sécurité des personnes et des biens. Et tout contrevenant à la présente disposition sera puni des peines prévues par la loi et règlements indique l’arrêté sorti ce mardi 31 octobre.
Un soldat gambien condamné à 12 ans de prison pour avoir planifié un putsch
Un tribunal gambien a condamné à 12 ans de prison un soldat reconnu coupable d’avoir voulu renverser le gouvernement du président Adama Barrow dans ce petit pays sorti récemment de plus de 20 ans de dictature, indique un jugement consulté mercredi par l’AFP. La Haute cour a condamné le soldat Sanna Fadera pour trahison mardi alors que l’Afrique de l’Ouest a connu depuis 2020 une succession de coups d’Etat militaires. La Gambie connaît, elle, une période de rétablissement de la démocratie depuis l’élection de M. Barrow fin 2016 et l’exil forcé de l’autocrate Yahya Jammeh. La lecture du jugement fait apparaître les agissements imputés à Sanna Fadera, qui a nié les faits, comme un projet peu abouti auquel il aurait associé ou tenté d’associer quelques soldats en bas de l’échelle militaire, un officier et quelques civils. Sur la dizaine de personnes mises en cause initialement en décembre 2022, la justice n’a maintenu les charges que contre quatre d’entre elles au cours du procès ouvert en janvier.
Un soldat gambien condamné à 12 ans de prison pour avoir planifié un putsch (Bis)
Et sur les quatre, elle en a finalement acquitté trois mardi, qui étaient poursuivies pour ne pas avoir dénoncé les intentions de Sanna Fadera. Le jugement présente Sanna Fadera comme un jeune technicien de laboratoire de la marine mécontent de la conduite du pays mais aussi frustré de ne pas avoir eu d’avancement alors qu’il est licencié de biologie et de chimie. Sanna Fadera avait approché un certain nombre de personnes en 2022 pour les gagner à sa cause ou leur demander si elles pouvaient mobiliser des hommes de leur bataillon. Il leur avait montré un plan. Il avait consulté un marabout en Gambie et avait dit à un témoin qu’il comptait passer à l’action en décembre 2022 ou au plus tard en janvier 2023 après avoir consulté un autre marabout, au Mali.
Il disait prévoir de faire descendre la population dans la rue pour le soutenir, de démettre tous les officiers au-dessus du rang de major, d’arrêter les ministres qui serviraient d’otages en cas de tentative d’obstruction à son plan, et de rendre le pouvoir aux civils au bout d’un an. Il encourait en théorie la peine de mort mais, dans les faits, la prison à vie, la Gambie observant un moratoire sur la peine capitale qu’elle n’a plus appliquée depuis 2012. Le juge a considéré qu’en l’absence de concrétisation du projet et de violence, « la peine de mort (n’était) pas appropriée ». Il a aussi retenu comme circonstances atténuantes le jeune âge, non précisé, de l’accusé et son absence d’antécédents.