Top Infos Rewmi du 24/01/2025: Queen Biz suspend provisoirement ses activités musicales….Tabaski Ngom envoyée en prison …Rappel à Dieu de Madior Diouf …..Trafic de bois en Casamance…… Un ressortissant sénégalais décède en Abidjan lors d’une interpellation musclée de la police…
Rappel à Dieu de Madior Diouf
Le Sénégal pleure aujourd’hui la disparition d’un de ses fils les plus éminents. Le président Moustapha Niasse a annoncé avec émotion le rappel à Dieu, dans la nuit du 22 au 23 janvier, de Madior Diouf, figure emblématique de la scène politique et académique nationale. Né en 1939 à Fimela, dans la région de Fatick, Madior Diouf a marqué de son empreinte le paysage intellectuel et politique sénégalais. Professeur de littérature à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD), il a consacré sa vie à transmettre le savoir et à contribuer à l’édification de son pays. Sur le plan politique, Madior Diouf fut le leader du Rassemblement national démocratique (RND), un parti fondé par le grand intellectuel Cheikh Anta Diop. Plusieurs fois ministre, il a notamment occupé le portefeuille de la Culture dans le second gouvernement dirigé par Moustapha Niasse.
Rappel à Dieu de Madior Diouf (Bis)
Visionnaire et homme d’action, il a aussi été candidat à l’élection présidentielle de 1993, marquant son engagement pour une alternative démocratique. Son rôle au sein du RND restera dans les mémoires. Le 13 juillet 2008, il a été réélu à la tête de ce parti, symbole de son attachement indéfectible aux idéaux de Cheikh Anta Diop. Sous sa direction, le RND a continué à porter une voix singulière dans le débat politique sénégalais. Au-delà de son parcours professionnel et politique, Madior Diouf restera dans les cœurs comme un homme de principes, profondément attaché à la justice sociale et à la culture. Son décès constitue une perte immense pour le Sénégal. Nous nous joignons aux prières pour qu’Allah, le Tout-Puissant, lui ouvre les portes du Paradis Éternel et apporte réconfort à sa famille, ses proches et à toute la nation. Que son œuvre et son héritage continuent d’inspirer les générations futures.
Tabaski Ngom envoyée en prison
Le juge d’instruction financier vient de placer sous mandat de dépôt Tabaski Ngom. L’inspectrice du du trésor a été inculpé des délits pour « association de malfaiteurs, blanchiment de capitaux, détournement de deniers publics, accès frauduleux d’un système informatique et entrave à un système informatique ». Ses co-prévenus Momath Ba et Mor Guéye font face actuellement au juge d’instruction. Selon les informations de Seneweb le parquet financier a requis le mandat de dépôt contre eux aussi.
Queen Biz suspend provisoirement ses activités musicales
La chanteuse Coumba Diallo, connue sous le nom de Queen Biz, a exprimé sa gratitude après sa nomination en tant que Présidente du Conseil d’administration (PCA) du Théâtre national Daniel Sorano par le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Cette nomination a été officialisée lors du Conseil des ministres du mercredi 22 janvier 2025. Dans une publication sur Facebook, Queen Biz a remercié le chef de l’État et a annoncé la suspension provisoire de ses activités artistiques et musicales. « Je voudrais, à la Suite de ma nomination à la Présidence du Conseil d’Administration du Théâtre National Daniel Sorano, exprimer mes sincères remerciements au Président de la République, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE et au Premier ministre, Monsieur Ousmane Sonko, pour cette confiance placée en ma modeste personne. Je mesure l’importance que revêt cette nouvelle responsabilité et assure de la remplir avec humilité, honneur et dévotion. J’adresse également mes remerciements à ma Famille, aux membres de mon Mouvement Politique (MJR), à mes amis et Sympathisants, et à tous les Sénégalais pour leurs conseils et leurs prières. Pour assumer pleinement mon rôle de PCA et mieux servir mon pays, j’ai décidé de suspendre provisoirement mes activités artistiques et musicales », explique-t-elle.
Un ressortissant sénégalais décède en Abidjan lors d’une interpellation musclée de la police
Demba Sow, un ressortissant sénégalais âgé de 57 ans, est décédé lors d’une interpellation violente de la police dans un appartement meublé où il résidait à Abidjan. Selon des sources locales, les forces de l’ordre ont percuté la porte de l’appartement de manière violente, avant d’intervenir de façon musclée. Au cours de l’altercation qui a suivi, Demba Sow s’est effondré dans les escaliers et aurait subi une crise cardiaque qui a malheureusement entraîné sa mort. Originaire de la ville de Linguère, plus précisément de Barkédji, Demba Sow résidait principalement au Congo, mais faisait régulièrement des allers-retours entre la Côte d’Ivoire et ce pays d’Afrique centrale en raison de ses activités professionnelles. Sa mort tragique survient dans un contexte particulier, coïncidant avec la visite officielle du Président de l’Assemblée nationale sénégalaise, El Malick Ndiaye, à Abidjan. Selon des ressortissants sénégalais à Abidjan, la présence d’El Malick Ndiaye dans la capitale ivoirienne a joué un rôle significatif dans l’évolution de l’affaire. La situation aurait rapidement attiré l’attention et les policiers impliqués dans l’interpellation ont été mis aux arrêts par les autorités ivoiriennes pour répondre de leurs actes. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes exactes de la mort de Demba Sow.
Trafic de bois en Casamance
Au cours du dernier semestre de l’année 2024, le service régional des Eaux et Forêts de Ziguinchor a procédé à des saisies d’une valeur estimée à environ 300 millions de FCFA. Ces saisies, comprenant du bois illégalement coupé et du matériel roulant, ont été réalisées grâce à une coopération renforcée avec les forces de défense et de sécurité de la région. Le lieutenant-colonel Momar Seye, directeur du service régional des Eaux et Forêts, a évoqué ces résultats lors d’un entretien avec le correspondant de radio Sénégal international (RSI), soulignant l’impact majeur de ces saisies dans la lutte contre la dégradation de l’environnement. Selon le lieutenant-colonel Seye, la lutte contre le trafic de bois et la dégradation des forêts dans la région de Ziguinchor repose sur une stratégie en trois volets : contrôle, surveillance et répression des infractions forestières. Cette approche, mise en place sous l’autorité du gouverneur de la région, a permis de réaliser des saisies importantes au cours des six derniers mois. Ces actions visent à lutter contre le trafic illégal de bois, qui reste l’un des principaux facteurs de la dégradation de la biodiversité dans la région, notamment dans le dernier massif forestier du pays, une zone écologique de plus en plus vulnérable.
Trafic de bois en Casamance (suite)
« Le trafic de bois au niveau de la région de Ziguinchor est l’un des facteurs les plus importants en termes de dégradation et d’érosion de la biodiversité au niveau régional », a confié le lieutenant-colonel Seye. Il a insisté sur la nécessité de renforcer les efforts de surveillance et de répression afin de protéger les ressources naturelles et préserver l’équilibre écologique de la région. Le directeur du service régional des Eaux et Forêts a également appelé les populations locales à une collaboration étroite pour sauver le dernier massif forestier du pays. Il a souligné que la lutte contre les activités illégales telles que l’exploitation forestière illégale ne peut être efficace sans l’implication active des citoyens et des communautés locales. « Il est crucial que la population prenne conscience de l’importance de préserver ces ressources naturelles, non seulement pour la biodiversité, mais aussi pour l’avenir de leurs propres communautés », a-t-il ajouté.
Concernant les individus arrêtés pour infractions liées à l’exploitation illégale du bois, le lieutenant-colonel Seye a précisé que ceux-ci sont déférés devant le parquet, qui est responsable des poursuites judiciaires. Ces individus seront traduits devant les tribunaux compétents pour répondre de leurs actes. Cette démarche vise à renforcer la dissuasion et à assurer que les responsables de ces activités criminelles soient jugés conformément à la loi.