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Suite au licenciement d’une de leur collègue, des travailleurs du Train Express Régional ont décidé de ne plus travailler. Un refus qui risque d’avoir des impacts dans le bon fonctionnement de la dite structure.
Le licenciement de Mary Gningue, assistante Managers de la direction maintenance et matériel roulant à la SETER, risque de paralyser le bon fonctionnement des activités du TER.
Les activistes de Frapp ont annoncé ce matin que la direction maintenance matériel roulant a décidé de ne pas travailler actuellement. « Ils ont tous croisé les bras et Patrick Tranzer leur a dit qu’il va appeler un Huissier ». « Le service après vente de Alstom veut débloquer les trains mais les employés de la direction de Maty Gningue refusent de travailler ce qui veut dire que même si Alstom intervient il y aura des défaillances sur la ligne ce qui va impacter le plan de transport », soutiennent également Guy Marius Sagna et ses camarades.
En effet selon des informations, Maty Gningue a été bel et bien notifiée hier de la cessation de son contrat avec la SETER et ceci fait suite après avoir travaillé deux contrats à durée déterminée, un de six mois et un autre de 18 mois. Mais l’on fait savoir qu’elle devait obtenir immédiatement obtenir un CDI le 12 avril selon le règlement. Mais la direction générale justifie son licenciement en évoquant l’utilisation de son ordinateur pour envoyer des courriels de revendications aux travailleurs.
De l’autre coté Maty Gningue, déléguée du personnel, a décidé de se battre pour ses droits en envisageant une grève de la faim malgré sa grossesse. De leur côté, les délégués du personnel ont annoncé un préavis de grève de 48 heures, mais restent divisés sur la question. Cette affaire met en lumière les tensions et le mécontentement au sein de l’entreprise.
