Devant les jeunes, Ousmane Sonko a maintenu ses accusations contre l’ancien ministre Mame Mbaye Niang à propos de la gestion du Prodac. Poursuivant, le Pm évoque la question des rapports d’audit. «Cette semaine, nous avons audité plus d’une soixantaine de structures. Qu’on sorte et mette sur la table de la justice balayée, la vraie Justice, les audits déjà faits par la Cour des comptes, l’Ige. On sait ce qui se passait, qu’on prenne les vrais magistrats et on va appliquer la loi comme cela est stipulé. Nous ferons ce qu’il y a lieu de faire par rapport à ceux qui sont accusés de détournement de l’argent public», a soutenu Ousmane Sonko.
«Est-ce qu’on devrait pardonner à celui qui a détourné les deniers publiques ? Nous n’avons jamais dit que nous allons pardonner à ceux qui ont détourné les deniers publics. Ça ne fait pas partie de notre discours et il n’y a aucune contradiction à relever dans ce sens. Les deniers publics n’appartiennent pas au Président Bassirou Diomaye, ni à moi ni à personne.
Depuis notre installation au pouvoir, ce que nous avons pu voir dépasse l’entendement. Il n’y a pas lieu de s’égosiller, nous n’allons jamais comploter contre personne et nous n’allons jamais créer un dossier contre personne. Nous allons transmettre des dossiers à la Justice, à charge pour elle de faire son travail», fait savoir Ousmane Sonko. «Les insultes et autres menaces ne seront plus tolérées sur les réseaux sociaux», a laissé entendre le Pm, en s’adressant en premier à ses militants. «Ils pensent qu’ils peuvent continuer à insulter et à rester tranquilles chez eux. J’ai toujours dit qui insulte ne fait pas parti de Pastef. Le parti n’a jamais demandé à quelqu’un d’insulter.
La politique, c’est un débat d’idées, une contradiction d’idées. Il n’y aura plus de tolérance, à commencer par Pastef. On m’a envoyé une vidéo en me disant celui-là fait partie de Pastef, il menace les magistrats, j’ai demandé à la Justice de faire son travail. L’impunité est finie», glisse-t-il. Une transition trouvée par le Pm pour mettre en garde la presse contre toute «diffusion de fausses informations», rappelant le limogeage du Général Souleymane Kandé, ex-chef d’Etat-major de l’Armée de terre.
Par ailleurs, la dernière actualité, le paiement de l’impôt réclamé à la presse, a été agitée par Ousmane Sonko. «L’impôt que nous évoquons, tu ponctionnes une somme sur le salaire à payer à tes employés pour dire que c’est l’impôt sur salaire, et tu l’utilises à autre chose : c’est ce qu’on appelle détournement de deniers publics. On devrait poursuivre pénalement ceux qui s’illustrent de la sorte selon le Code général des Impôts. Les chantages ne passeront plus. Qu’est-ce qu’ils n’ont écrit sur moi qui pourrait me surprendre ? Ce sont les dossiers du Président Bassirou Diomaye Faye», indique-t-il.
Invitant la jeunesse à faire preuve de patience en lui faisant savoir qu’un pays ne peut pas se développer en si peu de temps, le Pm trouve normal que le nouveau régime surfe sur le principe de la continuité de l’Etat. Maintenant, par rapport aux critiques sur le Plan Sénégal émergent (Pse) avec lequel l’actuel régime est obligé de s’acoquiner, le Pm de promettre que le nouveau référentiel des politiques publiques sera bouclé en septembre prochain. Le document, intitulé «Vision Sénégal 2050», est en train d’être élaboré, selon le Pm, en vue des changements consentis.