La Fédération sénégalaise de football annonce le retour de la vente physique des billets
La Fédération sénégalaise de football (FSF) va revenir à l’ancienne formule de vente physique des billets d’entrée au stade lors des prochains matchs de l’équipe nationale, a annoncé son porte-parole, Seydou Sané.
« Nous sommes pour la modernité mais il faut y aller pas à pas. Il y a des soucis dans la vente des billets électroniques et pour le prochain match contre le Bénin, nous avons décidé de revenir à l’ancienne méthode’’, a expliqué le porte-parole de la FSF en rendant compte d’une décision de son comité exécutif réuni mardi à Dakar.
La Fédération va approfondir la réflexion sur le digital, mais nous allons, en attendant, revenir à la vente des billets physiques’’, a expliqué Sané dans des propos rapportés par le site de l’instance dirigeante du football national.
Contre l’Egypte en barrage retour de la Coupe du monde 2022, la Fédération avait signé un accord de partenariat avec une entreprise qui avait mis en vente les billets de la rencontre majoritairement en ligne. Ce procédé avait dérouté beaucoup de supporters qui s’étaient plaints de n’être pas parvenu à disposer de tickets d’entrée au stade Abdoulaye Wade.
Contre le Bénin le 4 juin prochain, comptant pour les éliminatoires de la CAN 2023, la Fédération de football a ainsi décidé de revenir à l’ancien système.
Par ailleurs, la FSF compte organiser mardi prochain une réunion qui sera consacrée aux matchs amicaux de la sélection nationale qualifiée en Coupe du monde, a ajouté son porte-parole.
’’D’ici à cette date, nous aurons plus de choses concrètes sur les offres qu’on attend d’Europe, d’Amérique et d’Asie’’, a-t-il fait savoir.
Diotali a été choisie par l’instance dirigeante du football sénégalais pour commercialiser, via la plateforme www.gaindeyi.com, les billets de Sénégal-Égypte du 29 mars dernier, en barrage retour du Mondial 2022.
La FSF réclame à Diotali la somme de 10 millions de francs CFA. Ce montant représenterait la contrepartie non versée de billets vendus.
L’instance, en plus, soupçonne son désormais ex-partenaire d’avoir confectionné et vendu des tickets à son insu.