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100 Jours de Diomaye, Mort de deux (02) gendarmes, DGP: Me Abdoulaye Tall asséné ses vérités

Me Abdoulaye Tall n’a pas mis de gants samedi lors de l’émission du Grand oral sur Rewmi Tv. Abordant la question des 100 jours de Diomaye à la tête du pays, la Déclaration de politique générale de Sonko, la réédition des comptes et la sortie de Ismaïla Madior Fall sur la mort des deux gendarmes Didier Badji et Fulbert Sambou, il a asséné ses vérités crues.

Me Abdoulaye  Tall sur les 100 jours par Bassirou Diomaye Faye ; d’aucuns l’on peint comme étant une démarche en dents de scie. Il a fait savoir qu’il a eu de l’espoir car le « Projet » vendu au sénégalais sera mis en œuvre avec un bilan positif. « Ce n’est pas un gouvernement récompensé ou de clientélisme politique ; vu le profil et leur expérience des sénégalais ont leurs avis avec ce qui a été mis en place et les actes posés continuent à me réconforter car nous avons de l’avance et des résultat seront senti », a-t-il fait savoir. 

S’agissant de la dette due aux agriculteurs et aux producteurs Me Tall a souligné que l’état s’en est acquitté même si elle n’est pas intégrale et des efforts sont entrain d’être faits et un impact réel ressenti  par les acteurs et pour plus de transparence  dans un contexte d’hivernage. Avec un taux de 54% pour Diomaye l’espoir reste grand  selon l’invité car les populations attendent. Mais il estime que  le système  qui était là avec la gestion  « décriée » a poussé le Pastef à être  persécuté et attaqué et de subir des injustices de par ses militants et par ceux qui ont milité. 

Le choix de Diomaye reste important  et que les gens ne seront pas trompés car les actes posés en tant qu’opposant, le Pastef a été dans les propositions. « Cet espoir est entretenu et fera que les sénégalais peuvent s’attendre à des lendemains meilleurs. Nous en sommes au point de départ et donc il faut faire un état des lieux avec les audits concernant 100 structures de notre état. Il faut un diagnostic. Des gens s’agitent pour rien mais il le faut car il faut avant tout savoir ce qui est là et rendre compte de manière transparente et ce que nous avons trouvé et voir ce qui doit être redressé », a souligné Me Tall qui reconnait que l’ancien régime a eu une gestion pas du transparente.

 Me Tall n’a pas mis de gants et conseille à l’actuelle équipe de renforcer la démocratie et que l’opposition ait la voie au chapitre.  A l’en croire, d’aucuns font des attaques personnelles et que les sénégalais n’ont pas élu Diomaye vues ses affinités avec  Sonko, mais c’est parce qu’il a eu un projet et espère que les revendications tant attendues soient satisfaites par l’équipe mise en place.  Selon  Me Tall, déjà la manipulation est mise en avant avec des marchands ambulants manipulés. « Ce pays est à la croisée des chemins. Un pays vu son potentiel mais reste dans les 25 pays les plus pauvres et a une dette de plus de 17 mille milliards. C’est du sabotage de nos deniers publics. 30 mille milliards dilapidés et puis partir pour nous laisser des miettes et on nous réclament des actes. On est pas venu avec une baguette magique pour créer la surprise en deux mois. Mais il certains veulent faire dans la désinformation et du tapé à l’œil. Alors que tous les programmes de l’ancien régime étaient du toc » s’est il désolé. 

A la question de savoir si le PM ne devrait pas être moins bavard ? L’invité dit faire la différence entre un discours et des paroles. Pour lui, Sonko reste un exemple à travers sa campagne et qui a mobilisé des fonds et c’est par le discours qu’il a convaincu avec  sa dose de vérité. «  Doit-il se taire ? Car la communication politique est la meilleure façon de faire face et de convaincre. Il prendra ses responsabilités le moment venu sur la Déclaration de politique générale. Il est en train de travailler et il est en train de faire ses preuves. Nous sommes dans l’essentiel et non du populisme. Alors voir les marchands ambulants leur parler et un langage de vérité pour avoir une acclamation cela est une prouesse. C’est le cas à la plage de Anse de Bernard du fait que beaucoup ont bénéficié de site pour construire. Le dire ce n’est pas du populisme. Il parle à tout le monde, de même que les représentations d’institution à travers l’assemblée nationale car ce pays a des partenaires », a souligné Me Tall.  S’agissant de la dette, dont 17000 milliards, ce sont des institutions internationales qui ont prêté au Sénégal et c’est énorme. Selon ce dernier, il faut rassurer ceux qui doivent accompagner le Sénégal et donc communiquer n’est pas un bavardage.

Sur la DPG : « Sonko est impatient de la tenir »

Sur le débat qui fait polémique d’où sa déclaration de politique générale, il a rappelé que lors des années précédentes ils ont montré que les députés étaient dans des actes  politiciens  avec la suppression du poste de Pm. Une loi d’urgence a été votée et avec le temps que Macky  a déroulé sans un Pm. «  Alors quand le poste a été à nouveau remise sur pied, pour ses propres intérêts. Amadou Ba ne l’avait pas fait selon le règlement intérieur.

La Constitution prévoit la Dgp  mais reste que des modalités qui ne sont pas prévues dans le règlement intérieur. Il faut un calendrier de l’assemblée qui dit qu’il faut dans les 3 mois. Par respect il faut que les députés nous expliquent les passages des obligations du PM. C’est faux. Nous  sommes là par le biais d’un état de droit et donc il faut le restaurer. On ne peut pas faire une DPG le jour d’un débat d’orientation budgétaire », a argumenté Me. Tall.   Ajoutant que le règlement intérieur est une loi.

Poursuivant dans ses explications, il a laissé entendre que l’élection présidentielle est une illustration parfaite de l’expression du peuple car le peuple a rompu définitivement avec l’ancien régime. « Ce serait une démission de cette majorité parlementaire qui  car tous devraient démissionner. On le voit sous d’autres tropiques.  Le message du peuple doit être respecté. Diomaye à câble avec 54% des voix. Les sénégalais disent qu’il faut en finir avec Macky et son clan. Les députés de Macky  Sall mais ils devaient demander à Diomaye de dissoudre l’assemblée. Le pouvoir de le faire appartient à Diomaye mais il y a un timing car on ne peut pas le faire en deçà de 2 ans au plan de la l’égalité et c’est le cas d’ailleurs. Cette assemblée a démontré les raisons pour lesquelles elle doit être dissoute », a indiqué ce dernier. Il a rappelé le fait que les députés ont quitté l’assemblée lors du discours de Sonko en étant député sous le magistère  de Niass. « C’est le cas aussi  dans cette même lancée avec cette assemblée qui refuse de baliser le terrain. Donc il faut apporter les correctifs nécessaires et une erreur survenue lors de la suppression du poste de Pm et que ces dispositions soient réintégrées », a-t-il clamé.

 Des députés qui selon lui ont refusé et de faire blocage. Ce qui est un motif de suppression de cette assemblée  qui ne s’intéresse que sur des détails. «  Je suis d’accord car quand B. Camara rappelle un principe avec le peuple. « L’assemblée a  signé un  contrat avec le peuple mais à ce rythme, il y a rupture de fait. Alors il faut y être un terme. Les députés doivent un respect au peuple » a insisté Me Abdoulaye  Tall.  D’ailleurs des députés de la majorité travaillent sur un projet de loi pour empêcher cette dissolution  de l’assemblée..Pour lui c’est de la manipulation et évoque la séparation des pouvoirs. En ce qui concerne la cohabitation,  l’invité du Grand oral a noté que les députés de Takhawu ont rejoint Bby bien qu’il existe une cohabitation de fait. Du côté de l’opposition, on rejoint la majorité. Du coup, il existe une cohabitation certes mais pas d’activités en tant que preuve matérielle.   « Il y a une intention de bloquer et de mal faire. Le peuple va-t-il croiser les bras ? Ce dont je suis sûr c’est que le peuple va surveiller et j’apprécie le discours de Sonko et se projette pour une assemblée populaire. Un présent de la république ne peut pas demander à chacun son avis. Il faut une représentation normale. Il  faut éviter les blocages et l’assemblée nationale doit recevoir la Dgp mais le ministre de l’Economie à travers le débat d’orientation budgétaire, va revenir pour faire voter une loi initiale. Tout cela est une suite logique à cette Dgp du Pm et peut soumettre la question de confiance aux députés de vote. C’est la motion de censure ou la défiance » a renchérit l’invité..

Il estime qu’il faut se conformer à la loi tout en rassurant . « La Dgp de Sonko est prête depuis longtemps et il est impatient de la faire. Je sais cette intention des députés et ceux de Bby qui ne veulent pas offrir cette tribune à Sonko qui va s’adresser au monde entier qui nous regarde. Après cela les partenaires vont se rendre compte que le pays mérite d’y être investi. Ce que les députés refusent. Tant que nous sommes là, nous serons dans nos idées. Et focus sur l’essentiel »a-t-il argué qualifiant les députés « d’inconscience chronique. »

Justice : neutralité sur le Conseil supérieur de la Magistrature 

Diomaye a reçu les conclusions  des assises de la justice  mais affiche la neutralité sur le Conseil supérieur de la magistrature. Pour Me Abdoulaye Tall qui a rappelé les procédures décrites sous le magistère de Macky qui visait la persécution des opposants. «  Le régime sortant a  cassé des opposantes. Il suffisait de porter un bracelet  de Pastef pour être conduit en prison. Les modifications sur le code pénale avec infractions politiques et les inclure à l’art 139 donnaient des superpouvoirs au procureur. Cela viole tout et les  droits humains. Il ne faut livrer la justice à la vindicte populaire », a-t-il demandé.  A l’en croire ces assises sont  considérées  comme étant le fait de laver le linge sale. Sur le cas des détenus , il a énuméré leurs droits avec le strict minimum dans les grande démocratie car il y a énorme et de choses a modifier car tout c’était selon lui est issue de la colonisation comme le « paketasse » en milieu carcéral.

Sur le Csm, il a révélé que des magistrats ont écrit au président pour lui demander de rester dans le Csm. Attestant que des gens ont supplié ce dernier de rester au sein du Csm. « Quand on confie la carrière à un autre il peut y avoir des règlements de compte car en réalité surtout que  c’est un devenir personnel . En réalité il y a eu des problèmes et il ne faut pas que Diomaye se départisse de ses prérogatives » a assuré  son souteneur. Me Tall a signalé que la question de la justice n’est pas seulement juger mais il faut protéger les acteurs et les avocats avec tout un environnement et que Diomaye prenne ses responsabilités

Lancement des procédures sur la réédition des comptes 

Sur cette question il a révélé que les organes de contrôle font leur boulot mais en précisant qu’il ne faut pas commettre les même erreur que Le regime précédent. « Mais il faut juste la vérité car l’argent et pour le peuple sénégalais et engage le peuple quand il y a eu des emprunts. Alors il faut rendre compte. On prendra tout le temps qu’il faudra et respecter le principe de la présomption d’innocence » à souligné Me Tall.

La question de l’amnistie n’a pas été occulté. Suite à l’annonce faite par Ismaila Madior Fall qui avait mis l’accent sur un lapsus, sur la mort des gendarmes Didier Badji et Fulbert Sambou, l’invité se dit « surpris du fait que le procureur ne s’est pas autosaisi ».

 « Deux gendarmes qui ne sont pas politiques. Quand l’ancien ministre de la justice qui pourtant pouvait élucider cette affaire ne l’a pas fait et dont l’épouse d’un des gendarmes décéde, comment ce dernier avec ses possibilités n’a pas fait d’enquête ? Une exécution extra judiciaire  avait dit Ahmet Suzanne Camara, il s’enfonce davantage malgré ses excuses. Dans état de droit c’est grave. Il faut convoquer Ismaila Madior Fall » tonne-t-il.


MOMAR CISSE 

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