En Afrique du Sud, le ministre de la Santé Zweli Mkhize est dans la tourmente. Mis en congé spécial par le président Cyril Ramaphosa, pour des allégations de corruptions.
Deux de ses proches sont soupçonnés d’avoir touché d’énormes sommes d’argent dédiées à la lutte contre le covid-19. Tout comme eux 63 fonctionnaires sont visés par la même affaire transmise au procureur, de même que 87 entreprises inscrites sur une liste noire. Elles ne pourront plus décrocher de contrats publics. Il s’agit en tout de 11 millions de dollars portant sur les contrats entre le ministère de la Santé et un fournisseur de services, Digital Vibes.
Fin mai, des médias ont dévoilé que l’ex porte-parole de Zweli Mkhize, Tahera Mather, et son ancienne assistante personnelle, Naadhira Mitha, auraient touché des millions de rands en paiements irréguliers liés à un contrat de communication.
_ »Sur la simple administration des vaccins, même la communication, à cet égard, nous avons obtenu des résultats médiocres. C’est vrai. C’est juste que les gens sont assez généreux dans leur soutien envers le président actuel. Je me demande si cela était arrivé avec l’ancien président, auraient-ils été aussi compréhensifs ? Nous n’avons pas bien travaillé. Et je crois toujours que même au sein de l’ANC, et même au sein de l’exécutif actuel » ajoute-il. _
Elles auraient reçu cet argent au nom de la société de communication Digital Vibes, engagée par le ministère de la Santé pour travailler sur la communication publique sur le Covid-19 depuis mars 2020, bien qu’elles ne soient pas enregistrées comme dirigeantes de la société.
La ministre du Tourisme, Mmamoloko Kubayi-Ngubane, assumera les fonctions de ministre de la Santé par intérim jusqu’à nouvel ordre, a précisé la présidence.