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ALA 2021 AUX ETATS-UNIS: “I am an African MC in New York”, Mbagnick Diop

Après Paris, le Curseur va déplacer l’actualité au pays de l’Oncle Sam pour célébrer la 4e édition des African leadership Awards (ALA 2021). Tout l’establishment économique et l’intelligentsia africaine, américaine et européenne fera le déplacement aux Etats-Unis pour assister à cette prestigieuse cérémonie Version internationale des Cauris d’Or. Une trentaine de pays vont reprendre le signal sur la Tfm. Les ALA récompensent et célèbrent les illustres décideurs africains et de la diaspora qui se sont distingués dans le continent et à l’international. Le président du Meds, Mbagnick Diop, l’initiateur, évoque, dans cet entretien exclusif, avec Rewmi Fm et Rewmi Quotidien, les grandes lignes de ce grand évènement mondial qui sera célébré le 27 novembre 2021, à New-York.

Président du Meds, vous êtes l’initiateur des «African Leadership Awards» prévus ce 27 novembre 2021 aux Etats-Unis. Quel est l’état des lieux ?

Nous sommes bien arrivés à New York avec une partie de mes équipes. Actuellement, nous sommes sous pression parce qu’on a des invités qui arrivent. D’autres qui viennent de Paris vont arriver. Nous comptons accueillir de hautes personnalités qui viennent des quatre coins du monde. Nous sommes vraiment sous pression, mais c’est un défi, un challenge à relever, organisé aux États-Unis d’Amérique qui dépasse une centaine de personnes avec tellement de logistique. C’est un défi, mais nous allons le relever, comme on a l’habitude de le faire depuis des décennies.

Quels sont vos objectifs ?

Nous avons déjà commencé à écrire ensemble depuis 4 ans, les pages mémorables de l’histoire africaine de l’excellence et du leadership. Nous allons édifier une nouvelle Afrique gagnante, intégrée, prospère et pacifique, conduite et gérée par ses propres citoyens. Comme vous le savez, les Africain leadership Awards sont une alchimie de bravoure et d’humilité, d’audace et de capacité d’anticipation. Les ALA consacrent le leadership de l’élite africaine dans sa nouvelle plateforme d’excellence. Nos chers leaders, « ITS Africa Time » le temps de l’Afrique est bien arrivé. Aujourd’hui plus que jamais, l’Afrique doit défendre son modèle et sa sécurité économique dans le monde. C’est avec un très grand plaisir et une conscience du devoir de motiver nos soldats économiques que nous récompensons nos illustres décideurs africains qui se sont distingués sur le continent et à l’international et qui font rayonner l’image d’une Afrique prospère, créative et travailleuse source de fierté pour nous tous. Je tiens tout de même à souligner que ce grand succès des Africa Leadership Awards est avant tout une aventure humaine et collective. L’organisation d’un tel événement est un vrai challenge, un grand exercice de style et un bel exemple concret de leadership abouti. Nous avons comme principal objectif d’offrir à l’intelligentsia et à l’élite africaine et afro-américaine une nouvelle plateforme d’excellence de haute qualité pour la célébration de l’Afrique qui innove. Notre union sera notre force.

Quelles sont les innovations de cette année?

Déjà, la première innovation c’est d’organiser aux États-Unis, il n’est pas facile d’organiser à New York.  On a 10 Awards et on s’est arrangé pour qu’il y ait au moins une demi-douzaine de nationalités différentes. Nous attendons un chef d’Etat, les hautes personnalités, les présidents des institutions internationales, des futurs présidents en Afrique qui sont en campagne aussi. En termes d’innovation, vous verrez à la télévision, ce sera en direct sur la TFM. Ils ont signé avec 33 télévisions. En général, c’est le football, la Coupe du monde et la Coupe  d’Afrique, les jeux olympiques, les champions d’Afrique qui ont cette dimension communicationnelle, nous avons réussi avec les Cauris, Africa Leadership Awards. C’est pourquoi nous mettons beaucoup d’efforts et de moyens financiers sur la déco, tout ce qui est direction artistique, effets spéciaux. Comme pour les Oscars qui se font dans les standards internationaux, nous allons offrir au monde entier une très belle cérémonie pour dire que l’Afrique a des champions. Les « African Leadership Awards », c’est pour transformer des champions qui méritent d’être montrés à travers le monde. Ceux qui vont suivre cette transmission avec le décalage au Sénégal, qui va démarrer à 23h30, verront le plateau, une plateforme d’excellence.

On vous entend parler de « it’s Africa time. » Pourquoi croyez-vous que c’est maintenant le temps de l’Afrique ? 

L’Afrique est un continent vierge que les Occidentaux ont tendance à considérer comme un seul pays. Je le dis tout le temps : l’Afrique c’est 54 pays, le temps de l’Afrique est venu. Lorsqu’on organise les « haley », elles consacrent le Leadership et c’est une élite africaine dans sa nouvelle plateforme d’Excellence. L’Afrique doit défendre son modèle et sa sécurité dans le monde. Avec nos Leaders, la jeune génération aussi, je pense que le temps de l’Afrique est bien arrivé. Aujourd’hui, plus que jamais, l’Afrique va défendre son modèle, et sa sécurité économique dans le monde. Nous nous attendons à ça. J’ai bossé dur et essayé de la  créer et aujourd’hui, je me réjouis d’être sénégalais et africain, de voir l’engouement des autres pays qui ont déjà marqué leur accord, qui vont être là. L’organisation d’un tel événement est un vrai  challenge.

Organiser un évènement en dehors de l’Afrique, n‘est pas donné à n’importe qui. Où puisez-vous toute cette force, cette inspiration ?

Dans la vie, il faut être ambitieux, audacieux, ne pas se contenter d’être dans son petit coin. Il faut créer, innover, vivre avec ses passions. Et organiser au cœur des Etats-Unis, New York Times Square, l’endroit le plus réputé au monde, un tel événement, il faut le faire. Je pense que c’est l’ambition, le courage, la persévérance, la ténacité, la somme de tout cela qui fait qu’aujourd’hui, j’ai pu organiser ce spectacle. J’ai une vision et j’en ai fait trois à Paris. Nous allons démarrer à Dubaï en 2024, on est en train de travailler sur Dubaï et j’ai déjà la date pour 2022, il faut des locomotives. Etant du secteur privé national et d’une manière générale du peuple africain, je suis très fier, je vois des cadres qui sont au FMI, à la Banque mondiale et qui viennent nous réitérer leur attachement, leur admiration. Et rien que cela me pousse à aller de l’avant. Parce qu’eux, ils sont fiers. Lorsque les médias parlent d’une telle cérémonie organisée par un Africain ou des Africains, c’est déjà une fierté pour toute l’Afrique. Nous demandons des prières pour qu’on puisse avoir un retentissant succès mondial et international.

Quelle sera la part de la culture dans cette cérémonie ?

Au niveau des nominés, il y a une jeune personnalité qu’on peut considérer comme l’une des meilleures dans le domaine de la culture. En termes de spectacle, nous avons constitué un petit groupe de plusieurs nationalités africaines qui vont ouvrir la soirée avec des sonorités africaines. Pour moi, la culture à une grande dimension, c’est pourquoi nous consacrons beaucoup d’efforts et de moyens, d’où mon implication avec le Directeur artistique, pour offrir à l’Afrique qui va suivre cette cérémonie une belle prestation. La copie ne sera pas comme l’original. Il suffit d’avoir son projet pour le matérialiser. C’est un vécu. Il faut illuminer le chemin pour les autres aussi et Dieu merci, Il me donne la force de le faire.

Les  «ALA», c’est une cérémonie de remise des distinctions, pourquoi opter de reconnaître le mérite des autres ?

Au Sénégal, on a le culte de l’Excellence et de la générosité, donc les African Leadership Awards, les Cauris d’or, c’est la générosité de distinguer les personnalités de leur vivant, devant les leurs. On a besoin de ces modèles, ces références. A cette soirée aussi, deux ou trois jeunes brillants seront montrés à la face du monde qui va parler d’eux. On a toujours tendance à attendre que les gens disparaissent pour relever leur qualité, leur compétence. Il faut le faire de leur vivant, pour qu’ils puissent jouir de cette distinction auprès de leur famille et de toutes les personnes qui les apprécient. Et ça, c’est le culte de l’excellence et de la générosité.

Ala, Cauris d’Or, Forum du 1er emploi… Pourquoi autant de passions ?

Je suis un homme de défis. Juste après New York, au début du mois de décembre, dès qu’on posera nos valises à Dakar, nous engagerons ce qu’on appelle « Afritech », le premier salon des start-up consacré aux jeunes en dehors du forum de l’emploi. Cette année, nous allons recevoir tous les jeunes startupers de la sous-région. C’est le défi dont je parle. Je l’ai initié, il y a trois ans. Aujourd’hui, en la quatrième année, nous sommes devenus, en dehors du Rwanda, le premier salon des Start up. Nous avons comme invité d’honneur le Vivatek, le premier Salon dans le monde qui a été subventionné par Macron à hauteur de 50 millions d’euros. Aujourd’hui, tous les grands hommes d’affaires français le subventionnent, comme Xavier  Niel, le patron de Free, Bernard Arnaud, le patron de  Louis Vuitton. C’est plus de  200 millions d’euros qui sont mis sur la table pour promouvoir les startups. C’est plus de 100 milliards. Au Sénégal, je fais le Salon pratiquement tout seul avec mes propres moyens. C’est ma passion, j’aime bien aider les autres et voir ces jeunes prospérer et émerger. Depuis l’an passé, j’ai mis des prix. Et moi-même, j’ai mis autant de chèques de plusieurs millions pour encourager ces jeunes à réaliser leur rêve. Dans la vie, il faut avoir des rêves et on a montré le chemin et dit à tout le monde que l’on peut arriver au sommet à force de travailler.

Que conseillez-vous aux jeunes ?

Il faut savoir donner du temps au temps. Ceux qui ont emprunté les escaliers et monté marche par marche, vont souffrir  à chaque marche, c’est là la vie et le sens même du combat. Je suis à New York au 48e étage d’un gratte-ciel. Imaginez si on veut accéder au 48e étage par la marche. Celui qui a pris l’ascenseur mettra juste deux minutes pour y arriver. Dans la vie, il faut aller lentement mais sûrement. La réussite est promise aux patients, à ceux qui se donnent les moyens de leurs rêves. Et même pauvre, il faut croire en Dieu et travailler. Le reste est question de chance et la chance se provoque.

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