Le ministère de l’environnement, à travers la DAGE et la cellule de passation des marchés (CPM), en partenariat avec l’Agence des États-Unis pour le Développement international (USAID) à travers son projet d’Appui à la gestion des finances publiques qui appuie le Gouvernement du Sénégal dans la mise en œuvre des réformes budgétaires et financières, ont organisé un atelier de partage de deux jours. Cela pour renforcer les capacités des agents du ministère de l’Environnement et de la Transition écologique pour leur permettre de dérouler efficacement les procédures de préparation et d’attribution des marchés publics, conformément aux règles.
Au regard du contexte actuel, marqué par le rétrécissement du champ d’application du décret, à la faiblesse du dispositif devant permettre la prise en compte des achats publics durables (APD), à l’avènement du budget de l’État érigé en mode Programme et des dispositions législatives relatives à la promotion des petites et moyennes entreprises (PME), il est paru nécessaire d’abroger et de remplacer le décret n° 2014 – 1212 du 22 septembre 2014 par le décret n°2022 – 2295 du 28 décembre 2022 portant code des marchés publics. Cependant, force est de remarquer que ce dispositif nouvellement mis en place qui caractérise les marchés publics et présentant comme enjeu principal la lutte contre les effets néfastes des changements climatiques, doit s’appliquer dans une logique de budgétisation axée sur les résultats (GAR).
Face à ces mutations, une bonne maîtrise des procédures et une meilleure implication des acteurs dans la chaîne de la commande publique, nécessitent à leur niveau, un accompagnement et un encadrement permanents. C’est la raison pour laquelle le ministère de l’Environnement, à travers la DAGE et la Cellule de Passation des marchés (CPM), en partenariat avec l’Agence des États-Unis pour le Développement international (USAID) à travers son projet d’Appui à la gestion des finances publiques qui appuie le Gouvernement du Sénégal dans la mise en œuvre des réformes budgétaires et financières, décident d’organiser deux ateliers de partage et de mise à niveau au profit des agents du ministère.
Et selon la directrice de l’USAID, l’objectif général de la formation est de renforcer les capacités des agents du ministère de l’Environnement et de la Transition écologique pour leur permettre de dérouler efficacement les procédures de préparation et d’attribution des marchés publics, conformément aux règles. ‘’Mais également pour la maîtrise des dispositions des marchés publics est un élément crucial pour assurer la transparence dans la gestion des deniers publics. Pour aller plus loin elle a indiqué que le projet Appui à la Gestion des Finances Publiques financé par l’USAID est solidement ancré dans la trajectoire que le Gouvernement du Sénégal s’est fixé dans son effort d’améliorer l’efficacité de l’exécution des dépenses publiques dans le contexte de l’augmentation des revenus attendus du secteur pétrolier et gazier. Et d’indiqué que la finalité est d’acquérir des biens et services de qualité qui permettront au Ministère de réaliser convenablement ses missions dans les conditions de célérité, conformément à la réglementation en vigueur. ‘’L’USAID et le Gouvernement du Sénégal partagent une vision où tous les Sénégalais ont accès à des services plus nombreux et de meilleure qualité, soutenus par des systèmes gouvernementaux modernes, efficaces et transparents. Ce partenariat signifie également notre engagement mutuel à donner la priorité aux besoins des citoyens comme une caractéristique essentielle de la démocratie et de la bonne gouvernance’’, a-t-elle soutenu.
Prenant la parole le ministre de l’environnement et de la transition écologique, Daouda Ngom qui présidait l’atelier a soutenu que ce partenariat avec l’USAID sur le projet c’est promouvoir la transparence et la bonne gouvernance dans la gestion des marchés publiques ; et d’ajouter que cela entre en droite ligne avec la politique du gouvernement du Sénégal qui prône la bonne gouvernance, la transparence, l’éthique et la déontologie à travers le ‘’Jub Jubanti’’. Revenant sur l’innovation qui existe dans cette initiative, il a insisté sur la transparence, l’éthique et la déontologie, mais également la prise en compte de la dimension environnementale car le mot environnement revient 37 fois dans le dans le nouveau code des marchés. Ce qui veut dire, selon le ministre qu’aujourd’hui l’environnement est pris en compte surtout dans le contexte de changement climatique. ‘’Donc c’est important que les gens du ministère d’être outillés, d’être formés dans la passation des marchés’’, a-t-il conclu.
MADA NDIAYE