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BAH DIAKHATE, CELLULE COMMUNICATION BBY
BAH DIAKHATE, CELLULE COMMUNICATION BBY

Bah Diakhaté, CELLULE COMMUNICATION BBY «Pape Alé Niang est un larbin d’Ousmane Sonko»

Bah Diakhaté, membre de Benno Bokk Yaakar, membre de la cellule Communication BBY du Département de Pikine et Coordonnateur National des Activistes Républicains, par ailleurs Administrateur Général de la Page ‘’BAATOU DEUGUE’’ et Administrateur Général du site d’information ‘’Baatou Deugue’’, est formel : Pape Alé Niang est un larbin de Ousmane Sonko. Entretien… La Coordination des Associations de Presse (CAP), le CORED, la Société civile ainsi que plusieurs journalistes se sont réunis ce mercredi à la Maison de la Presse pour exiger la libération de Pape Alé Niang, pensez-vous que cette unité parvienne à ses fins ? Pourquoi ?

«Je ne présume pas du succès de leur initiative, mais ce que je peux dire par contre, c’est que je suis en désaccord avec toute leur initiative qui relève d’un activisme de mauvais aloi et d’une agitation stérile. Il est important d’en revenir aux faits. Qu’est-ce qui est à l’origine de l’arrestation de Pape Alé Niang ? Il a violé sciemment le code pénal et le code de la presse qui sont des lois auxquelles chaque citoyen doit se soumettre. Divulguer un document classé secret-défense est interdit par l’article 5 du code de la presse. Mieux, Pape Alé Niang n’est plus dans un travail de journaliste depuis des années. Il est devenu un militant de Pastef, pire c’est un larbin de Ousmane Sonko, dont il est un élément important du dispositif de manipulation des citoyens et de diffusion de fausses nouvelles. Il nous faut une presse libre et de qualité certes. Le journalisme est un métier noble, un élément d’une démocratie majeure. Mais nul ne peut se cacher sous un statut de journaliste pour détruire les fondements de l’État, diffamer d’honnêtes citoyens et diffuser toutes sortes de mensonges sur de nobles personnes et penser s’en sortir indemne. Les lois de la république doivent s’appliquer en toute rigueur vis-à-vis de Pape Alé Niang et tous les gens qui s’adonnent aux mêmes pratiques que lui et qui sont en majorité des membres de la cour d’Ousmane Sonko».

Sommes-nous en face d’une affaire de justice ou de politique ?

«Pape Alé Niang a été arrêté et inculpé pour des faits précis posés sur la table par le Procureur de la République. Il bénéficie de la présomption d’innocence en vertu des principes universels du droit. Mais, c’est lui, ses souteneurs et une partie de l’opposition qui ont politisé l’affaire et appelé à l’acharnement. Ça les engage et chacun est libre d’interpréter à sa guise les éléments du dossier. Mais, les faits sont têtus et l’information est disponible pour quiconque est de bonne foi et cherche la vérité sans parti pris. Aussi, que Pape Alé Niang nous dise : où sont ses preuves quand il accuse le général Moussa Fall de construire une maison à 6 milliards ? Où sont ses preuves quand il accuse l’État du Sénégal d’acheminement d’armes de répression ? Où sont ses preuves quand il accuse le commissaire Seydou Bocar Yague d’avoir évacué sa famille aux Etats-Unis en vue de 2024 ? Où sont ses preuves sur toutes les allégations mensongères vis-à-vis du régime du Président Macky Sall qu’il essaye de salir au quotidien pour le compte de son mentor Ousmane Sonko ? Pape Alé Niang et ses souteneurs ont donné un cachet politique à une affaire strictement judiciaire».

Certains médias sont accusés de ne pas soutenir Pape Alé Niang, que vous inspire de telles allégations ?

«Force est de constater que les médias sénégalais ont massivement soutenu Pape Alé Niang. Je suis opposé à leur démarche, car elle repose sur un corporatisme stupide et sur une violation des principes de leur métier, à savoir s’en tenir aux faits qui sont sacrés. Ils ont manipulé une bonne partie de l’opinion et même rallié des médias internationaux à leur cause. Le tout, je le rappelle, sur une base mensongère, car Pape Alé Niang n’est en rien un détenu politique ni d’opinion, mais un citoyen interpellé par la Justice de son pays, qui est indépendante, sur la base de manquements répétitifs aux principes d’éthique, de professionnalisme et de déontologie qui sont des règles cardinales du métier de journalisme. Mais, qu’a-t-il fait après avoir obtenu sa libération provisoire ? Il est allé donner un entretien exclusif à Mollah Morgun, qui est un activiste de la galaxie mortifère d’Ousmane Sonko. Un homme qui, au quotidien depuis le Canada, insulte, diffame, menace des autorités politiques et religieuses et des honnêtes citoyens. Quand les policiers sont venus l’arrêter une deuxième fois, il a appelé Ousmane Tounkara, un insulteur public de la même trempe que Mollah Morgun pour annoncer la nouvelle. Ceci montre le peu d’égard et de respect que Pape Alé Niang a pour ses confrères. Il est normal que ceux parmi eux qui ont un honneur, une dignité et un sens de la sacralité de leur profession prennent leur distance».

Depuis sa réincarcération le 20 décembre dernier, le journaliste refuse de s’alimenter et rejette tous soins médicaux, n’y-a-t-il pas raison de s’inquiéter tant du côté de la justice que celui des souteneurs du journaliste ?

«Je n’ai aucune information sur l’état de santé de Pape Alé Niang. Tout ce que je vois provient de ses zélés souteneurs de la galaxie d’Ousmane Sonko qui sont des professionnels du mensonge et de la manipulation. La preuve, ils ont publié sur les réseaux une photo d’un soi-disant Pape Alé Niang mourant. Or c’était un vulgaire ‘’fake news’’ comme d’habitude. S’il est en bonne santé, tant mieux. S’il est malade, je lui souhaite de recouvrer une santé de fer pour qu’il puisse faire face à ses juges et répondre devant un Tribunal».

Mamadou SOW  (Stagiaire)


 

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