Aujourd’hui, lundi 3 juin, au tribunal des flagrants délits, l’activiste Bah Diakhaté et Imam Cheikh Tidiane Ndao se trouvent face au juge pour le verdict concernant l’affaire de diffusion de fausses nouvelles et offense au Premier ministre.
Le procureur a souligné la gravité des accusations en déclarant que les propos attribués sont non seulement offensants mais également infondés, visant à ternir l’image du Premier ministre.
Pour les détails, vidéo 1, l’activiste aurait prêté des proximités entre le Premier ministre et la communauté LGBT. Et la vidéo 2, datant de 2020, dans laquelle Bah Diakhaté aurait réitéré des accusations similaires, confirmant lui-même le contexte de ses propos.
Le procureur a noté que l’audio diffusé par l’Imam contenait des accusations d’actes contre nature, visant non seulement le Premier ministre mais potentiellement d’autres autorités publiques, telles que le gouverneur de Tamba. Ces accusations, sans preuve, ont été jugées offensantes et constituent une diffusion de fausses nouvelles.
Le procureur a insisté sur l’absence de preuves fournies par les prévenus pour étayer leurs accusations. Il a souligné que les moyens de diffusion utilisés par Bah Diakhaté et Imam Ndao, à savoir les vidéos et l’audio, sont avérés, ce qui assoit le délit de diffusion de fausses nouvelles. Il a conclu en réaffirmant que les propos tenus étaient non seulement offensants mais également constitutifs de délits sérieux.