SE Roch Marc Christian Kaboré, Président du Burkina Faso

Burkina : Kaboré condamne l’assassinat de l’imam de Djibo

Le président du Birkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré a condamné l’assassinat du grand imam de Djibo Souaibou Cissé, retrouvé mort samedi.

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« J’ai appris avec une grande affliction l’assassinat ignoble et barbare ce 15 août 2020, du grand imam «Ghadi» de Djibo, Souaibou Cissé, enlevé mardi dernier par des hommes armés », a écrit le président Kaboré dans un message publié sur la page Facebook de la présidence du Faso.

« Le meurtre de ce dignitaire religieux, chef de la communauté musulmane de la province du Soum, est révélateur de la nature profondément obscurantiste et inhumaine de ses auteurs », a insisté le président burkinabè.

Il a condamné « ferment cet assassinat odieux » et présenté ses condoléances à la famille de l’imam et à la communauté musulmane du Burkina Faso.

« Un assassinat ignoble et barbare »

Agé de 73 ans, le grand imam Souaibou Cissé a été retrouvé mort ce samedi 15 août 2020.

Il avait été enlevé par « des hommes armés non identifiés » mardi dernier dans le Nord du Burkina Faso. Ses proches ont indiqué à la radio burkinabè « Oméga » (privée) que c’est à Tilléré, localité située à 4 km de Djibo sur l’axe Namsiguia-Djibo, que son corps a été retrouvé, précisant que son inhumation aura lieu ce jour même.

Le leader religieux du Soum a été enlevé entre Namsiguia et Djibo, alors qu’il rentrait de la capitale Ouagadougou.

Il était à bord d’un bus de transport en commun qui fût intercepté et fouillé par « les hommes armés non identifiés » avant de partir avec le responsable religieux.

Aucune partie n’a revendiqué l’assassinat.

Le 18 juin 2020, lors de la visite en hélicoptère du président du Faso, Roch Marc Kaboré à Djibo (province du Soum, région du Sahel), les habitants avaient demandé la sécurisation du tronçon Namsiguia-Djibo (une trentaine de km) et sur lequel la présence d’individus armés non identifiés est signalée depuis des mois, précise Radio Oméga.

La ville a connu un blocus imposé entre mars et mai du fait de la fermeture de cet axe, principal accès de la ville, par des hommes armés.

C’est sur ce même axe que l’ancien maire de Djibo Oumarou Dicko avait été assassiné le 03 novembre 2019, selon la même source.

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