A l’issue de l’assemblée générale élective organisée à Rabat au Maroc, le milliardaire sud-africain Patrice Motsepe est officiellement devenu ce vendredi le 8e président de l’histoire de la Confédération africaine de football (CAF) ! Seul candidat en lice, le président du club des Mamelodi Sundows a été élu par acclamations, conformément aux statuts de l’instance. Il succède au Malgache Ahmad Ahmad, condamné en novembre 2020 à 5 ans de suspension par la FIFA pour des violations du code d’éthique (le Tribunal Arbitral du Sport a ramené cette sanction à deux ans) qui l’ont empêché de briguer un nouveau mandat.
L’élection de Motsepe ne faisait plus de doutes depuis plusieurs jours déjà suite au «protocole de Rabat» qui a conduit ses concurrents, le Sénégalais Augustin Senhor, l’Ivoirien Jacques Anouma et le Mauritanien Ahmed Yahya, à retirer leur candidature au nom de «l’unité africaine». En contrepartie, Senghor sera nommé 1er vice-président de la CAF, Yahya 2e vice-président et Anouma conseiller spécial du président.
Elu pour 4 ans, Motsepe hérite d’une institution dont l’image a été ternie par de multiples affaires et dont les finances ont été éprouvées par la crise du Covid-19 qui l’a obligée à puiser dans ses réserves. Le Sud-Africain pourra compter sur son solide carnet d’adresses pour l’aider dans sa mission. Il devra surtout démontrer qu’il n’est pas qu’une simple marionnette à la solde de la FIFA et de Gianni Infantino qui en avait fait son candidat et qui se trouve à l’origine du compromis entre candidats et de son élection…