L’être à muter subit des mutations physiologiques, génétiques depuis la haute préhistoire.
Il n’est plus ce barbare velu, armé de gourdin comme l’homme de Cro-Magnon prêt à massacrer tout être qui se dresse sur son chemin.
Depuis des millions d’années, nous dit-on, l’homme s’est adapté à toutes les circonstances surtout climatique, environnemental.
Et pourquoi cet homme-là qui a subi des mutations tout au long de son évolution ne se transformerait pas aujourd’hui ?
Du moment où notre monde dispose de machines foudroyantes capables de transformer notre planète en poussière, à un moment où nous disposons de données scientifiques regénatrices où notre cerveau s’est développé de manière prodigieuse.
A une période où la grande question est : sommes-nous dans une phase de civilisation avancée où de barbarie sacralisée ?
Au moment où les enjeux financiers mercantiles nous gouvernent, le maitre mot aujourd’hui c’est notre grande capacité de production et aussi et surtout d’écoute, de respect ou non des mots d’ordres donnés par des autorités.
C’est la puissante envie d’être une supra humanité capable de dominer, de transcender les obstacles, en tout cas, beaucoup de mystères par la production.
La pandémie Covid-19 vient nous rappeler notre finitude dans l’univers comme pour nous annoncer notre échec lamentable.
Cet exemple est un brulant rappel de notre petitesse devant la puissance de la nature, dans la mesure où des experts nous enseignent que le coronavirus à existé depuis la nuit des temps.
Et qu’il a accompagné l’homme depuis des millions d’années.
La question de fond est alors : sommes-nous prêts matériellement, psychologiquement, et économiquement à affronter une forte poussée tant redoutée de la pandémie dans nos pauvres pays ?
Nous le savons, l’homme est capable du meilleur comme du pire et devant l’humanisme, les intérêts financiers immenses qui donnent le vertige a plus d’un, nous devons choisir l’homme, l’humain, choisir d’être des anges et non des démons !
Telle est la grande question qui se pose à nos pays du quart monde qui ne voyant pas plus loin que le bout de leur nez, ne voyant pas les enjeux de leur avenir sont désormais désorientés, déboussolés.
Aussi arrêtons cette gymnastique culturelle qui n’a aucun ressort prodigieux pour impulser à notre pays qui a beaucoup de consistance quant au fond.
Un bon salvateur qui puisse le mettre sur la rampe de son vrai développement.
Celui-ci, le développement requiert alors un sens aigu de mutation globale, un esprit critique, le besoin de savoir, mais surtout, surtout de comprendre le monde.
Celui-ci, le monde appartient à ceux qui veulent et peuvent bien le comprendre.
Comprendre les enjeux de l’heure et surtout ce à venir pour mieux refaire l’homme, lui donner son véritable sens !