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CHEIKH TIDIANE DIEYE SUR « L’AFFAIRE » GENERAL KANDE: « Dans la presse, il y a du bon, il y a du mauvais »

Invité de l’émission ‘’Point de vue’’ ce dimanche, le ministre de l’hydraulique et de l’assainissement a abordé la question qui avait valu à nos confrères du ‘’Quotidien’’ et de ‘’La Tribune’’ des convocations au niveau de la Section de recherche de la Gendarmerie. C’est en cela qu’il s’est demandé est-ce qu’un journaliste peut aussi se dire je suis de la presse donc je n’ai aucune limite.

C’est un dossier nouveau et qui avait et continue de faire couler beaucoup d’encre, notamment lorsque des journalistes sont convoqués par la justice. Interpellé sur la question, Dr Cheikh Tidiane Dièye, l’actuel ministre de l’hydraulique et de l’assainissement est resté catégorique. « Par exemple pour ceux qui sont concernés, les acteurs de la presse, des médias, la presse c’est comme la justice, le pouvoir ou l’opposition, il y’a de tout dedans, il y’a du bon, il y’a du moins bon, il y’a du mauvais, c’est comme la justice. Alors lorsqu’on en parle comme ça, on ne va pas dire toute la presse est comme ça, personne ne peut le dire, mais est-ce qu’un journaliste peut aussi se dire je suis de la presse donc je n’ai aucune limite puisqu’on considère que je vais être protégé par justement mon appartenance à la presse », s’est-il demandé.

De plus, il laisse croire qu’il est un partisan de la liberté de la presse évidemment, un démocrate, mais quand on dit quelque chose sur un général, dans un pays comme le nôtre, qui a été affecté légalement par un président de la République, qui, seul est dépositaire de cette possibilité de faire ça, le ministre de renchérir que des journalistes ou d’autres organes auraient pu écrire ça, mais se sont gardés de le faire pour des raisons liées à l’éthique et à la déontologie. « Si un autre dit, et il dit comme s’il avait une preuve puisqu’il y’a des citations et autres, certaines choses qui peuvent être sensibles au regard de ce que représente l’armée, est-ce que la justice, encore une fois, peut dire je me saisis pour voir qu’est-ce qui se passe, pourquoi il l’a dit, quelles sont les informations qu’il a, sans préjudice et sans préjugé, est-ce qu’ils vont le garder ou pas. Si on l’écoute et qu’on se rende compte qu’il n’y a pas péril en la demeure, il n’y a aucune raison d’aller au-delà de l’audition et que la justice encore une fois décide de le laisser partir je ne vois aucun problème à cela », a expliqué Cheikh Tidiane Dièye.

Enfin, il admettra que le problème en ceci, serait de vouloir coute que coute dire on va lui (NDLR : le journaliste mis en cause) fermer la bouche même si on n’a rien contre lui. « Ça ne serait pas quelque chose d’acceptable, mais dans le cas qui nous concerne, je crois qu’il y’a une procédure où ils ont été entendus. Je ne sais pas quel est l’état du dossier, je présume peut-être que s’ils sont repartis chez eux c’est qu’on s’est dit finalement il n’y a pas matière à aller plus loin », fait-il remarquer. Outre cette appréciation de Cheikh Tidiane Dièye, il s’est agi également pour lui de souligner que cette affaire doit nous interroger tous, y compris la presse, le pouvoir, l’opposition et l’ensemble des sénégalais pour se dire quelles sont les limites qu’il nous faudra poser pour qu’aucun des acteurs ne puisse se prévaloir de quelque privilège que ce soit de se dire je peux dire ce que je veux et il ne m’en coutera rien du tout.


Mamadou Sow

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