Pour l’année 2025, le gouvernement du Sénégal a décidé d’innover dans la diffusion du communiqué du Conseil des ministres, dans un souci de modernisation et d’accessibilité à l’information gouvernementale.
Ce premier Conseil des ministres de l’année a marqué le lancement de l’exercice 2025 dans le cadre du déploiement de l’agenda national de transformation Vision Sénégal 2050. Il s’articulera autour d’un plan d’action gouvernemental visant à consolider la transformation systémique de notre pays.
Au plan économique, le président de la République a réaffirmé sa vision d’une économie souveraine, endogène, territorialisée et résiliente, créatrice d’emplois. Ainsi, une importance capitale est accordée à la finalisation du projet de loi sur la souveraineté économique destinée à protéger les secteurs stratégiques tels que le pétrole et le gaz et à renforcer les intérêts des entreprises nationales, particulièrement dans le secteur privé. Dans le cadre de la gestion transparente et efficiente de nos ressources naturelles, la nouvelle composition du comité COST Pétrogaz se réunira avant fin avril 2025.
Il s’articulera autour d’un plan d’action gouvernemental visant à consolider la transformation systémique de notre pays. Une priorité spéciale sera accordée au secteur sanitaire. Le chef de l’État a insisté sur la nécessité d’améliorer la qualité de vie des citoyens, notamment par la mise en place de filets sociaux, le renforcement de fonds de solidarité nationale, la restructuration de programmes sociaux et l’actualisation du registre national unique, afin de cibler avec précision les ménages vulnérables.
Dans le cadre de la pacification et de la stabilisation du climat social, un nouveau pacte social sera conclu avec les centrales syndicales et les organisations d’employeurs avant le 1er mai. Au plan économique, le président de la République a réaffirmé sa vision d’une économie souveraine, andogène, territorialisée et résiliente, créatrice d’emplois.
Ainsi, une importance capitale est accordée à la finalisation du projet de loi sur la souveraineté économique, destinée à protéger les secteurs stratégiques tels que le pétrole et le gaz, et à renforcer les intérêts des entreprises nationales, particulièrement dans le secteur privé. Dans le cadre de la gestion transparente et efficiente de nos ressources naturelles, la nouvelle composition du comité COSPETROGaz se réunira avant fin avril 2025. Le développement économique régional, quant à lui, se fera par la mise en valeur des pôles territoires, de manière à maximiser leur potentiel d’emploi à travers des projets structurants.
Notre objectif est de faire passer la part de Dakar dans le PIB national de 46 % à 29 % d’ici 2050. La maîtrise du coût de la vie passera au plan structurel par le développement de la souveraineté alimentaire du pays en soutenant largement le secteur primaire et l’agriculture en particulier. Le gouvernement a déjà consenti un effort budgétaire de 140 milliards de francs CFA pour atténuer les pressions conjoncturelles sur les prix et sera intransigeant sur le respect des prises intérieures.
Abordant les Jeux olympiques de la jeunesse Dakar 2026, le chef de l’État a exigé une supervision rigoureuse de l’avancement des projets afin de garantir leur livraison à temps. Soucieux d’une exécution efficace des politiques publiques, le Premier ministre a annoncé la mise en place d’un dispositif renforcé pour le pilotage, le suivi et l’évaluation des projets découlant des 26 objectifs stratégiques et des réformes du plan quinquennal 2025-2029. La rationalisation, la priorisation et l’efficience dans l’utilisation des ressources publiques restent un enjeu majeur pour le gouvernement.
C’est pourquoi le Premier ministre a décidé que toutes les dépenses d’investissement seront validées à son niveau. Un tableau prévisionnel des opérations financières de l’État sera soumis par quinzaine. Au plan législatif, deux projets de loi d’envergure ont été adoptés par le Conseil.
D’abord, le projet de loi portant réglementation de la microfinance en application des directives de l’UMOA. Ce texte consolide la gouvernance du système de microfinance, renforce la protection des épargnants, encourage l’inclusion financière, favorise la mobilisation de l’épargne nationale et intègre des innovations couvrant le champ de la finance islamique. Ensuite, le projet de loi portant réglementation bancaire qui internalise la loi uniforme relative à la réglementation bancaire dans les États membres de l’UMOA.
Il renforce la gouvernance globale du système bancaire, assure une meilleure cohérence de son cadre réglementaire et prévoit, au-delà de la supervision, la mise en place de dispositifs de résolution.