Ce vendredi est le jour de vérité pour Ousmane Sonko. En marge du verdict que doit rendre la CEDEAO sur sa candidature, la Cour Suprême de Dakar doit également rendre son verdict sur l’appel de l’agent judiciaire de l’Etat suite à la décision du président du Tribunal de Ziguinchor de rétablir Sonko dans ses droits.
Plusieurs proches du leader politique, dont Biram Souleye Diop et d’autres membres de l’opposition sénégalaise, sont présents dans la salle pour soutenir le maire de Ziguinchor, qui espère que la Cour Suprême lui rendra définitivement ses droits civiques pour être candidat à la Présidentielle de 2024.
Le Président d’audience à la Cour suprême a fixé des règles claires aux différentes parties dans l’affaire qui oppose l’État du Sénégal à Ousmane Sonko. Chaque partie aura un temps de parole d’une heure. Cette décision du juge a été approuvée par l’Agent judiciaire qui “atteste que ce temps sera largement suffisant pour son camp”. Du côté des avocats de M. Sonko, cette décision du juge a causé de l’agacement. Me Demba Ciré Bathily a jugé ce temps “trop court pour leur permettre d’asseoir leur plaidoirie”.
Un compromis a finalement été trouvé. Chaque partie aura 1H 30 minutes pour plaider sa cause. L’audience a été suspendue 10 minutes.
Pour rappel, la Cour Suprême doit examiner ce vendredi un recours de l’Etat contestant l’annulation par un juge de Ziguinchor de la radiation des listes électorales de Ousmane Sonko. Cette radiation des listes l’empêche d’être candidat à la présidentielle du 25 février 2024.