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PRESIDENTIELLE 2024: Idrissa Seck
PRESIDENTIELLE 2024: Idrissa Seck

De 20,50 % en 2019 à 0,90% en 2024: La dégringolade d’Idrissa Seck dans une élection présidentielle

Idrissa Seck, pour la quatrième fois qu’il participe peine à entendre son « Excellence Mr le Président de la République ». Un rêve qui semble s’éloigner au vu des résultats médiocres réalisés  en 2024 par sa coalition.  Serait-il proche de la retraite. Une chute libre de l’enfant  de la cité du rail. 

L’élection de Bassirou Diomaye Faye prouve nettement que les jeunes ont le vent en poupe.  Idrissa Seck n’étant pas de cette cohorte. Il n’a pas fait mieux qu’en 2019 lors de la présidentielle. Le leader du Rewmi Idrissa Seck, quatre fois qu’il participe au scrutin sans pour autant être élu.  Loin de se décourager Idrissa Seck, avec  la non-participation de Macky Sall à ces joutes électorales se positionne en parfait « successeur »  de ce dernier.

Hélas ! Pour cette année 2024, Idrissa Seck est passé inaperçu. Avait-il senti le vent tourner en sa défaveur ?  La coalition Diomaye qui a procédé à une razzia électorale n’a laissé aucune chance à ces dinosaures politiques.

Idrissa Seck a bien surpris son monde avec un score de  0,90%.  Et pourtant, ce dernier il y a 5 ans, lors de la présidentielle de 2019 arrivait à la deuxième place avec un score de 20,50 %.  Même pas 1%. Ce qui a poussé des observateurs de la scène politique  à s’interroger sur son cas.  Selon Abdou Lahad Fall, analyste politique, le nouveau président de  la république élu est un jeune et qui est de la même génération qu’Ousmane Sonko. «  Ce qui prouve qu’Idrissa Seck parlant de représentativité il y a de quoi s’inquiéter.  Le Rewmi ne lui donne pas cette force pour davantage imposer sa candidature », a-t-il faut savoir. 

L’autre enjeu qui se dresse à Idrissa Seck est de sauver son parti ou du moins de ce qui en reste en procédant à un rajeunissement interne. Pour Ousmane Sène journaliste,  tout dépend de celui qui a créé le parti à savoir Idrissa Seck, sachant que  son parti doit survire. « Il faut penser pour la continuité. Mais dans notre pays  il existe un défaut de fabrication dans la mise sur pied des partis. On personnalise les partis à tel enseigne  que les chaises portent le nom de son créateur. Ce qui pose problème dans le changement car  d’aucuns sont mis à la porte comme ce fut le cas au Parti démocratique sénégalais (Pds)  à l’Alliance des  forces et progrès (Afp). Des grands qui sont à la tête et qui  ont été imposés grâce à un congrès. Le président  du parti est la seule constance, le reste est considéré comme des variables », a analysé le journaliste Ousmane Sène. 

Se réinventer et survivre à son inspirateur  est aussi une idée mis en branle. Bien des observateurs estiment qu’Idrissa Seck, après chaque élection se terre et se tait.


MOMAR CISSE

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