Développement du « TAEKWONDO » : ALASCO appuie le club de Yenne Toubab Dialaw

L’alumni des anciens stagiaires sénégalais en Corée du Sud (ALASCO) appuie le club Taekwondo de Yenne Toubab Dialaw en tapis de sport. Un geste fortement salué par ledit club qui malgré ses maigres ressources arrive à avoir des médailles d’or, d’argent et bronze au niveau international. 

Le club Taekwondo de Yenne Toubab Dialaw fait des résultats malgré ses maigres moyens. Pour leur venir en aide, l’alumni des anciens stagiaires sénégalais en Corée du Sud (ALASCO) appuie le club Taekwondo de Yenne Toubab Dialaw en tapis de sport. Selon la présidente, Fama Thiam Cissé, les dirigeants dudit club œuvrent pour le bien-être des enfants.  «Il les éduque et leur montre le droit chemin. L’avenir de ce pays est cette jeunesse qui représente les autorités de demain. Il faut continuer les études et le sport. Malgré les efforts fournis en médaille de bronze et d’argent, ils ont des difficultés pour pratiquer leur sport favori », dit-elle.

Et de poursuivre : «Il faut être des citoyens modèles pour le Sénégal de demain. La KOICA nous soutient en finançant nos activités. Taekwondo est une tradition de la Corée, un pays qui était au même niveau que le Sénégal en 1960 mais qui est très développé. Nous avons apporté notre soutien composé de tapis de sport ». A l’en croire, on leur forme aussi sur  les bonnes manières. «Il est difficile de payer leur président qui les amène à Dakar et payant leur transport pour une participation de 2 000f Cfa.

 

Pour Ndar Niang, ceinture noire 5e Dan, actuel entraîneur de l’équipe nationale et directeur technique Taekwondo Yenne, ce matériel est de haute portée. «Nous les remercions vraiment de ce geste. Ils nous ont donné le tapis appelé «Tatami», nous avions emprunté un tapis au niveau de la ligue de Dakar et nous avions écrit une lettre pour en disposer. Si nous l’avons aujourd’hui à notre disposition c’est vraiment salutaire », se félicite-t-il. Et d’ajouter : « Nous sommes là pour accompagner les jeunes de Dialaw, c’est du social. Les arts martiaux contribuent au développement des jeunes, c’est de l’éducation. On ne voit que des coups de pied, une harmonie mais ce n’est qu’une infime partie des arts martiaux. 

Le côté art martial est plus important que le côté technique et ce que nous apprenons aux enfants pour les préparer à l’avenir pour qu’ils soient des personnes morales et modèles dans la société sénégalaise ». A l’en croire, le club compte plus de 200 membres qui ont la licence et 37 qui ont la ceinture noire. «  Ils ont commencé ici jusqu’à maintenant. Nous avons 2 athlètes au niveau de l’équipe nationale et sont trois fois champions d’Afrique. Ils ont eu à participer aux championnats du monde et  la coupe du monde des ambassades en Corée du Sud. Nous venons juste des Jeux africains où nous avons obtenu une médaille d’or, d’argent et deux médailles de bronze. Malgré les conditions difficiles, nous arrivons vraiment à éclore des talents », conclut-il.

NGOYA NDIAYE