Selon la présidente de l’Alumni des anciens stagiaires sénégalais en Corée du Sud, (Alasco), c’est une rencontre de partage de connaissances pour les stagiaires qui ont été diplômés récemment de la Corée du Sud en Master.
» Il s’agit de venir partager avec les membres de l’alumni et le public leurs thèses qui leur ont valu le diplôme de Master », dit-elle.
Et de poursuivre: » l’information et le numérique constituent le premier thème et savoir comment l’adapter au système d’enseignement du Sénégal, à l’instar du système d’enseignement tutoriel. Il s’agit de s’inspirer du modèle sud-coréen et comment faire que nos systèmes d’enseignement puissent s’inspirer du système d’enseignement de la Corée du Sud notamment dans l’enseignement des langues comme l’anglais ».
A l’en croire, c’est une sorte de benchmarking que l’on fait. » Ce n’est pas du collage, mais une inspiration. Il s’agit de prendre ce qu’il y a de bon en termes d’enseignement et l’adapter à nos réalités éducationnelles », explique-t-elle.
A la suite ce partage de connaissances, l’alumni des anciens stagiaires sénégalais en Corée du Sud a tenu son assemblée générale pour faire le bilan de leurs activités au cours de cette année. « Pour l’année 2024, les événements phares restent les donations à l’orphelinat Serigne Saliou Mbacké de Kounoun, l’école de Ndieguen avec la plantation d’arbres et le symposium », liste-t-elle.
Pour les perspectives, l’Alasco entend delocaliser leurs activités à l’intérieur du pays. « Nous voulons le faire, c’est pourquoi dans la conclusion sur la proposition des membres, nous avons décidé de saisir la Koica pour augmenter le budget annuel. Avec le budget qu’on a actuellement, il est difficile de voyager, parce qu’il faut prendre en charge le transport », plaide-t-elle.
Et d’ajouter : »Le budget ne peut pas soutenir cela. Donc nous projettons , l’année 2025, d’aller au Sud si nous avons les moyens d’y aller avec une augmentation du budget ». Mme Cissé invite à une mobilisation des membres de leur association. « Notre association souffre de la mobilisation qui est notre côté faible de l’administration. Chaque fois, nous peinons à atteindre même la vingtaine ou la trentaine de membres pour l’activité. C’est très difficile. Or, dans les autres alumni qui sont dans la sous-région, comme au Cameroun par exemple, ils comptent des centaines de membres aux activités. Le plaidoyer a été encore lancé. Je pense que l’année 2025, nous espérons qu’on va mobiliser davantage et que les membres viendront en masse participer aux différentes activités de l’Alasco », rassure-t-elle.
NGOYA NDIAYE