En Égypte, les migrants en situation irrégulière doivent désormais s’acquitter d’une amende de 1 000 dollars et avoir un garant pour pouvoir rester dans le pays. Une loi qui fragilise encore la situation déjà précaire d’un grand nombre d’entre eux alors que les arrestations se multiplient.
Le Comité national interministériel égyptien de coordination pour combattre et prévenir la migration illégale (NCCPIM) avait déjà publié un rapport. Lors du lancement du rapport au Caire, Naela Gabr, Ambassadeur responsable du NCCPIM avait eu à remercier l’OIM pour son soutien et son rôle dans l’élaboration d’une loi nationale égyptienne de lutte contre la traite et pour sa campagne de sensibilisation visant à informer les jeunes Egyptiens sur les risques et les dangers de la migration irrégulière.
En 2022, les chiffres du ministère italien de l’Intérieur ont aussi démontré que les Égyptiens et les Tunisiens constituaient les principaux contingents des migrants illégaux entrés sur son territoire.
Une tendance confirmée l’année suivante par l’Agence européenne des gardes-frontières et des garde-côtes (mieux connue sous sa dénomination de Frontex). Quant aux autorités libyennes, elles expulsent chaque semaine des centaines d’Égyptiens.