En trois jours de l’élection présidentielle du 24 Mars, la Cosydep a étalé ses préoccupations aux candidats à l’élection présidentielle, à l’administration, aux électeurs entre autres parties prenantes pour réussir le pari d’une École sénégalaise de qualité, inclusive, résiliente, moderne et performante. Pour la Cosydep, l’élection est appréhendée comme un moment décisif de célébration de la démocratie, une opportunité pour échanger avec les candidats autour des grands défis systémiques et recueillir leurs engagements dans le secteur de l’éducation.
Dans le secteur de l’éducation, l’élection est appréhendée comme un moment décisif de célébration de la démocratie, une opportunité pour échanger avec les candidats autour des grands défis systémiques et recueillir leurs engagements. Avec une population majoritairement jeune, poursuit le communiqué, il est urgent de créer les conditions de partage d’offres pertinentes autour des problématiques qui intéressent la cible jeune, de manière à recréer et à entretenir l’espoir. Selon le directeur exécutif, Cheikh Mbow ‘’la Cosydep a organisé cette rencontre pour rappeler aux candidats quelques problématiques essentielles à prendre en compte dans cette dynamique’’. Il a ainsi cité entre autres, la mise en œuvre des programmes, réformes et innovations nécessaires à la refondation de l’école et de l’université sénégalaise ; la nécessité de créer les conditions d’une meilleure résilience et d’une mise aux normes du système d’éducation en adéquation avec les besoins et ambitions en matière de développement tout comme la revalorisation de l’offre publique face à la problématique de la marchandisation de l’éducation. ‘’En effet, ces questions doivent être traitées pour réussir le pari d’une école sénégalaise de qualité, inclusive, résiliente, moderne et performante’’, a-t-il soutenu.
Le directeur de l’exécutif a indiqué qu’ils ont atteint leur objectif car 9 sur 18 candidats ont été représenté d’où la présence spécial du candidat Boubacar Camara qui lors de son intervention a parlé de son engagement envers l’éducation. Il a précisé que ce fonds serait alimenté notamment par des revenus issus du pétrole, de l’or et du zircon. Camara a également affirmé son intention de réformer l’éducation à travers un modèle innovant incluant un partenariat entre le public et le privé, et une contribution obligatoire des entreprises bénéficiant de marchés étatiques. Il a insisté sur la nécessité d’une participation accrue des entreprises privées, remettant en question la pratique actuelle de contributions sociales indirectes et plaçant l’accent sur un investissement direct dans les infrastructures éducatives comme la construction d’écoles.
Le candidat s’est montré critique envers la gestion de l’éducation par les précédentes gouvernances, insistant sur l’échec de ces dernières à assigner les fonds nécessaires au développement du secteur.
L’enseignement des langues nationales et de l’anglais, notamment dans les matières scientifiques, fait partie de ses priorités, mettant en avant l’importance de l’accès aux recherches scientifiques mondiales majoritairement publiées en anglais. Boubacar Camara a souligné l’urgence de réévaluer les objectifs de l’éducation pour développer un capital humain jeune et compétent, capable de contribuer efficacement au progrès du Sénégal.
MADA NDIAYE