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Exploitation du Pétrole et du Gaz, diminution du prix de l’électricité: Les éclairages du Dr Abdou Gueye

Avec le 1ier baril de pétrole déjà présenté au président de la république, le Sénégal est d’or et déjà dans le cercle  des pays producteurs de pétrole. En effet, invité à l’émission le Grand oral sur Rewmi Tv,  le Dr Abdou Gueye est revenu sur les contrats, la diminution du coût  de l’électricité ainsi que la loi sur le contenu local.

Dr Abdou Gueye candidat à la présidentielle et recalé, ce formateur en environnement est revenu sur  l’exploitation du pétrole et du gaz avec le premier baril du Sénégal. Une bonne nouvelle selon l’invité qui  indique que ce pays est dans le cercle des pays producteurs de pétrole. « Je vais juste dire que ces activités de recherche de  ressources naturelles ont toujours été entamées. Cela s’est avéré car depuis des années il y avait des prémices . Avec les découvertes de 2014 le Sénégal est donc considéré au plan international. Et avec ce gaz, la découverte la plus importante au plan mondial avec 450 milliards de mètres cubes. Que de bonnes nouvelles. »

Par rapport  au premier baril présenté aux autorités, quelle peut être la meilleure nouvelles pour les  autorités ?. Il s’agit pour le Dr Gueye bien que 72 ans après on parle de baril. « Le pays a toujours tenté mais en vain. Les 23 puits ont été réalisés mais la rentabilité est remise en cause. Mais il faut savoir que nous sommes sur la bonne voie et qu’elle que soient les attentes au plan économique et sociale. Ce bloc de Sangomar est aussi important. Il faut aussi noter qu’il ne dépasse pas . Le Sénégal est donc  à une contribution modeste avec 5000 barils », a insisté l’invité.

 Sur les parts des uns et des autres, les enjeux sont de taille mais Woodside a soumis 82% selon Dr Abdou Gueye qui est contractant principal. L’idéal selon l’expert  il faut le comprendre. Pour en comprendre la nature, il  faut partir sur les dispositions des continents dont l’Afrique qui a des ressources qu’elle a du mal à exploiter contrairement  aux Usa, la France etc. « Si ce pays avec ses propres ressources ne peut pas les exploiter face aux moyens.  Il faut classer des pays selon leurs catégories. Il existe des pays classés AMR comme les Usa qui exploitent autant de ressources. Et donc il existe des contrats dont des modèles qui restent différents », a argué Gueye pour qui les contrats de Sangomar l’état va bénéficier de 20% des parts de la production journalière selon Woodside. Il s’agit de 5000 barils par jour.  Sera-t-il profitable à l’État ? Cette question reste à préciser selon le Dr Gueye. Il existe les coûts pétrolier et le partage de bénéfices. 

« Il y a une balance  et cela peut avoir un impact. Il existe des caractéristiques du pétrole.  Pour le cas de Sangomar, « si le gisement est au-delà de 500 mètres, ce sera entre 0 à 50 mille baril l’état aura près de 15% des parts. A 100 mille barils l’État aura 20%. Sur 100 mille barils jour,  l’État aura 25%.  Que l’état puisse avoir 40% il faut près de 200 baril jour de production journalière et dans la communication de l’opérateur il n’a pas voulu avancer sur l’assiette. Donc l’état ne peut dépasser les 20% car il y a des concepts aussi à comprendre » a-t-il souligné. Il existe un jeu entre les différentes parties et est-il nécessaire de revoir le contrat ?. Dans le code pétrolier l’état  ne peut pas avoir moins de 40% car c’est acté. Il s’agira d’avoir des marges et ne pas rester sur cette longue durée car la négociation est complexe. Pour cela,  dit-il, il faut s’assurer du respect des contrats. Insistant sur ce paramètre, il note que l’État n’est pas acteur et donc ne peut-être maître du jeu. D’autant plus que la négociation reposait sur l’ancien code pétrolier.

Des polémiques ont  jailli entre l’actuel régime et le précédent .  Avec ce first oil, pour le cas de Timis corporation, l’invité note que le projet est différent . « De nos jours, il est devenu complexe. 3 km de profondeur dans le cadre du projet GTA il faut maîtriser l’intelligence technologique pour y être. » « J’attire l’attention des uns et des autres car la question qui est complexe car il existe l’enjeu autour de la question. Il faut faire attention aux médias internationaux car ces gens là ont leur rôle à jouer avec le défi entre l’Afrique et l’occident. Ils ont besoin de nous pour nos ressources et donc le pays doit être très regardant et faire bloc  », met-il en garde. 

Cherté de l’électricité 

 L’électricité coûte cher dans ce pays. Avec le projet « Gaz to Power »  pour la baisse des coûts, l’on s’interroge avec le retrait de Yakar Teranga.  Il y’en aura selon lui car depuis l’annonce des découvertes en 2017, l’état a senti  des difficultés mais avec le gaz, dit-il. A l’en croire, il faut que la donne change car le pays était toujours dépendant du charbon.  Il y a eu un enjeu environnemental aussi. En 2024 on ne sait   pas encore le prochain opérateur car cela va retarder l’attente vers la diminution du prix de l’électricité. A ce titre, il faut un temps pour installer la logistique pour réaliser le projet et sur la diminution du prix de l’électricité.

 A la question de savoir si Petrosen pourra suivre la cadence des gros opérateurs avec  un prêt de 884 millions  de dollars ? Une manne financière pour créer les conditions d’un ressenti. C’est la logique et les choses qui font que les ressources naturelles ne peuvent être nationalisées. « Il faut des perspectives pour chercher des opérateurs. Une question de fond mais il faut savoir que ce pays qui vient de démarrer et ne peut pas être autonome ni indépendante financièrement pour tout prendre en charge », a laissé entendre l’invité.

 Compte tenu des différents aspects,  Dr Gueye a insisté sur les contrats pour une bonne gestion des ressources et que c’est une bataille d’experts. Il faut changer de paradigmes et de paramètres sur des aspects car il existe des conséquences. En outre, les pêcheurs restent inquiets quant à l’avenir de la pêche à cette exploitation   du pétrole. Selon lui, il n’y a que le financier qui est intéressant mais des activités macro économique car le secteur engendre près de 200 milliards avec la pêche sans parler de la sécurité alimentaire. 

Avec le cumul du gaz et du pétrole  cela fait près de 273 milliards. Le défi est aussi d’assurer la régulation des activités de pêche.  « Le milieu marin n’a pas besoin de pollution mais il faut s’attendre à ces cas de figures avec des risques de déversement et ce sera compliqué pour l’écosystème marin. Pour Le cas de St Louis, il s’agit du problème de modèle proposé.  Avec le gisement entre le Sénégal et la Mauritanie, il faut aussi être très regardant.  Avec des infrastructures des rapports 2021, 2022 et 2023 ont démontré que ces pêcheurs risquent d’enjamber le périmètre du hub », a-t-il révélé.

 Pour le cas de la ville de Bargny avec la central à charbon et la Sococim, Dr Gueye note que c’est un problème. Mais un projet qui ne répondait pas aux exigences climatiques. Pourquoi ce processus ? Il répond en ces termes : « Il y a l’industrialisation. Car dans cette politique mondiale, il est brandi l’arrêt de l’exploitation du pétrole Sur les contrats on parle de 25 ans d’exploitation  mais il existe des programmations dans les contrats et faire l’objet de renouvellement. «  On ne peut pas faire plus de 20 ans et je donne l’exemple des réserves qui n’atteignent pas 20 milliards. Si on ne  fait pas attention, la science n’a pas encore donné ses conclusions sur les dangers de cette pollution. Il faut créer les conditions », souligne-t-il.

  Loi sur le contenu local, diminution du carburant

A la question de savoir si cette loi sur le contenu local est productif pour le pays, l’invité reste dubitatif car dit-il, « le contenu local est un outil mis en place pour capter des revenus et renforcer les avantages.  Face aux enjeux des ressources, devrait- on  croire à une diminution du carburant ou à une inflation pour le sénégalais lambda ? «  Un arsenal juridique est mis en place  avec la révision de la Constitution, il y a une meilleure implication du peuple et pour régler cette question. On ne peut pas le faire sinon les choses seront tout autres et les codes sont importants.  Des organes de gestion d’orientation comme le Cos pétro gaz c’est déjà bien », a renchérit Dr Gueye qui note qu’ on peut exploiter nos ressources pour diminuer le prix de l’électricité et du carburant sur le pétrole est exploité et sentir l’impact et alléger la vie des sénégalais. »

 

MOMAR CISSE 

 

 

 

 


  

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