L’annonce a été faite hier lors de la cérémonie de signature de la lettre d’exécution du financement du projet « NDAMIR 3 » destiné au secteur de la santé. Mamadou Moustapha Ba a magnifié la relation bilatérale qui existe entre le Sénégal et les Etats Unis, notamment à travers la structure USAID. Sur ce, il informe que la lettre d’exécution qui définit les conditions de décaissement des ressources, les indicateurs de performance des activités ainsi que les modalités de reporting et d’audit, est un instrument principal de mobilisation des financements.
Après avoir rappelé l’ancienneté des relations bilatérales du pays de l’oncle Sam avec le Sénégal, le ministre des Finances dévoile le montant de plus de 18 milliards de FCFA destiné cette fois-ci au Projet NDAMIR 3 : « La Lettre d’Exécution que nous venons de signer porte sur un montant de trente et un millions (31 000 000) de dollars US, soit environ 18,8 milliards F CFA, destinés au financement du Projet NDAMIR 3. Instrument principal de mobilisation des financements de notre coopération, la lettre d’exécution définit les conditions de décaissement des ressources, les indicateurs de performances des activités ainsi que les modalités de reporting et d’audit », informe le ministre des finances.
Poursuivant son discours de bienvenue pour Mme Paloma ADAMS-ALLEN, Mamadou Moustapha Ba de rajouter que soutenir les efforts du gouvernement du Sénégal pour le développement du secteur de la santé prouve à suffisance une compréhension de l’importance de la santé dans le PSE (Plan Sénégal Emergent). « Pour rappel, l’objectif de ce projet est de réduire le nombre de décès évitables de mères et d’enfants et d’appuyer la mise en œuvre du programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), en vue d’améliorer la prise en charge des risques sanitaires grâce à des régimes d’assurance maladie communautaire.
Sans doute vous avez compris la place primordiale qu’occupe la santé dans le Plan Sénégal Emergent », renchérit le ministre. Il s’est dit optimiste pour l’avenir de ce projet, étant donné que les capacités dans la mise en œuvre des interventions à haut impact ont pu être renforcées. « Il me plait de souligner pour m’en réjouir, le succès du Projet NDAMIR 2 qui, ayant fédéré le programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) et le projet d’amélioration de la santé de la mère, de l’enfant et du système d’information sanitaire (PASMESSIS), a permis de renforcer les capacités des régions de Kaffrine, Kaolack et Ziguinchor.
Au regard de ces réalisations du NDAMIR 2, je demeure optimiste quant à la réussite du nouveau Projet », rassure-t-il. Mamadou Moustapha Ba a terminé son allocution par l’information sur la durée de ce programme qui, selon lui, est établit sur les trois (03) prochaines années : « Cet important projet couvre en même temps la période 2023-2026 de la nouvelle stratégie du bureau de santé de l’USAID ; ce qui favorise un parfait alignement aux politiques sectorielles et au cycle budgétaire pour une efficacité et une efficience des investissements ».
Mamadou Sow (Stagiaire)