Estimés à 75% de la population régionale, les jeunes sont éprouvés de fortes incertitudes les mettant en décalage avec les structures sociales, politiques et les hiérarchies socio-économiques. Ces contrastes notés dans différents domaines impliquent un besoin de repenser de nouvelles démarches symboliques et factuelles basées sur des contenus répondant aux besoins exprimés par les jeunes dans la sous-région.
La CEDEAO a initié les Assises de la jeunesse dans quatre pays pilotes (Sénégal, Côte-d’Ivoire, Ghana et Bénin) afin de donner la parole aux jeunes de la sous-région qui sont estimés à 75% de la population régionale pour qu’ils puissent exprimer leurs préoccupations et participer activement à l’élaboration des politiques publiques. Selon la commissaire au développement Humain et aux affaires Sociales de la CEDEAO, Fatou Sarr, ‘’les jeunes ont éprouvés de fortes incertitudes les mettant en décalage avec les structures sociales, politiques et les hiérarchies socio-économiques.
Ces contrastes notés dans différents domaines impliquent un besoin de repenser de nouvelles démarches symboliques et factuelles basées sur des contenus répondant aux besoins exprimés par les jeunes dans l’espace de la CEDEAO’’. C’est dans ce sens qu’elle a fait un rappel sur la vision 2050. ‘’Cette vision nécessite l’élaboration de politiques publiques sensibles aux multiples préoccupations des jeunes. C’est dans ce contexte que la CEDEAO a engagé des assises de la jeunesse pour aborder et comprendre son malaise en lien avec plusieurs bouleversements. La coordination scientifique des assises a été confiée au Think Tank IPAR’’, a-t-elle rappelé.
De son côté le ministre de la jeunesse, du sport et de la culture est revenu sur la nouvelle conférence des politiques publiques de développement pour les jeunes. ‘’Au niveau de notre département ministériel, à la suite de la présentation d’une nouvelle conférence des politiques publiques de développement, on est en train d’élaborer un programme national d’accompagnement de la jeunesse pour la période de 2024-2029. Et ce sera un document qui servira de cadre stratégique pour les différentes interventions à l’endroit de la jeunesse sénégalaise et concernant tous les secteurs sociaux et professionnels.
L’autre intérêt aussi c’est de venir encore une fois pour pouvoir s’adresser à la jeunesse sénégalaise et leur renouveler la détermination et la volonté de l’État du Sénégal à les accompagner au niveau de leur engagement citoyen, au niveau de leur formation, mais au niveau aussi de leur employabilité’’, a soutenu Khady Diène Gaye. Par rapport aux attentes des conclusions de ce forum, le ministre a soutenu que ça leur permettra de mieux apprécier les problèmes. ‘’Nos attentes, déjà il y a plusieurs problématiques qui seront abordées lors de ce forum, et ça gérera entre autres la problématique de l’employabilité des jeunes, et ça gérera entre autres de l’engagement citoyen de la jeunesse, et l’aspect aussi qui sera abordé, le programme de l’immigration irrégulière, mais aussi et surtout la stature de cette jeunesse par rapport au devenir du Sénégal et par rapport aussi au devenir de l’Afrique. Il y a déjà des conclusions qui ont été arrêtées à la suite des forums tenus à travers les différentes localités et à la suite de ce forum national. Toutes ces conclusions-là nous nous permettront de pouvoir mieux apprécier les problèmes, les fléaux, les défis auxquels cette jeunesse sénégalaise est confondue, et eux, les principaux secteurs vers lesquels ces jeunes-là souhaitent avoir l’accompagnement des pouvoirs publics’’, a conclu Khady Diène Gaye.
MADA NDIAYE