Le pétrole et le Gaz sénégalais intéresse le secteur privé algérien. D’ailleurs le Président Macky Sall, a rencontré hier le patronat, qui en marge du 31e Sommet ordinaire de la Ligue arabe, a émis le souhait de se lancer au Sénégal.
Macky Sall a lance ce Mardi à l’occasion de sa participation au 31e Sommet ordinaire de la Ligue arabe, un message qui n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd. Prenant part à cette rencontre, le président en exercice de l’Union africaine (UA) a demandé au privé algérien de venir investir en Afrique, notamment au Sénégal. Abordant le sens des leçons tirées de la pandémie du Covid-19, l’impact de la guerre en Ukraine, de même que la création de la Zone de libre-échange continentale africaine devraient nous inciter à mieux coopérer dans des domaines-clés comme l’agriculture, les infrastructures, les mines, l’énergie, le numérique, la finance, ainsi que l’industrie pharmaceutique et médicale.
Selon le président Macky Sall, il est tout aussi important que les pays africains restent engagés ensemble dans la défense de nos valeurs partagées de culture et de civilisation contre certaines tendances qui veulent ériger des pratiques locales en normes civilisationnelles universelles», a déclaré le chef de l’Etat. Ainsi après ce discours, le patronat algérien a été reçu par le Président sénégalais notamment le PDG de Sonatrach, une entreprise pétrolière et gazière algérienne.
Par la même occasion, le patronat algérien a ainsi émis le souhait de se lancer au Sénégal dans l’industrie de pipes (tuyauterie pour eau et hydrocarbures), la fabrique d’appareils électriques. Par la même occasion, le Président-directeur-général (PDG) de la Banque nationale d’Algérie, a été également reçu par Macky.
Le président Macky Sall de rappeler , qu’il y a 45 ans, nous cheminons ensemble pour la défense de nos idéaux et intérêts commun dont la cause palestinienne, une gouvernance mondiale plus juste et plus équitable et la promotion de la coopération afro-arabe». Il a salué, «à cet égard, la précieuse contribution de la Banque islamique de développement et de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique».