L’armée israélienne a indiqué jeudi avoir tué « plus de 140 » combattants palestiniens dans la zone de l’hôpital Al-Chifa de la ville de Gaza, sur lequel il a lancé une opération lundi avant l’aube. « Depuis le début de l’opération, plus de 140 terroristes ont été éliminés dans la zone de l’hôpital », a-t-elle indiqué dans un communiqué, en précisant que plus de 50 avaient été tués au cours de la dernière journée de combats.
Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a déclaré que les États-Unis ont présenté un projet de résolution aux membres du Conseil de sécurité de l’ONU appelant à un « cessez-le-feu immédiat lié à la libération des otages » dans la bande de Gaza, dans une interview à un média saoudien. « Nous avons en fait soumis une résolution qui est à présent devant le Conseil de sécurité qui appelle à un cessez-le-feu immédiat lié à la libération des otages et nous espérons vivement que les pays la soutiendront », a-t-il dit mercredi soir au média saoudien Al Hadath, en marge d’une visite dans le royaume consacrée à la guerre entre Israël et le Hamas. Il a ajouté espérer que cette initiative envoie un « signal fort ».
Washington avait mis son veto à plusieurs résolutions appelant à des cessez-le-feu immédiats dans la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien.
Israël donne des garanties aux États-Unis sur l’utilisation des armes américaines
Israël a fourni des garanties écrites, comme l’exigeait le département d’État américain, indiquant que les armes fournies par les États-Unis ne sont pas utilisées pour violer le droit humanitaire à Gaza, a déclaré mercredi un responsable américain. Israël avait jusqu’à dimanche pour soumettre des garanties écrites. Le département d’État évaluera d’ici le début du mois de mai si les assurances fournies par Israël sont crédibles et présentera un rapport au Congrès américain.
Le président américain Joe Biden a publié le mois dernier un nouveau mémorandum sur la sécurité nationale des États-Unis, qui rappelle aux pays recevant des armes américaines qu’ils doivent respecter le droit international.