Quand nos télés se ressemblent de plus en plus, et que beaucoup d’entre elles ne donnent même plus la peine de concocter des programmes du week-end, il n ‘y a aucun secret particulier.
C’est que tout simplement, es invités de qualité se font rares, pour laisser la place à des « bodio-bodios », en quête de notoriété , des seconds couteaux qu’on n’a guère besoin de supplier pour combler les trois.
Pourquoi les grands invités se débinent-ils, à cette allure ? Il y a plusieurs raisons à cela. Les uns, par peur de s’attirer les foudres de Big Mak en dérapant sur des sujets aussi délicats que celui du 3ème mandat (interdit aux moins de 75 ans), ou fuir des affaires compliqués comme celle du Premier Ministre à nommer, qui va bientôt durer un an, sans explication rationnelle.
C’est ainsi que le choix du menu fretin est donc devenu inévitable, avec des personnages hauts en couleurs de la trempe de Babacar Mar, un petit responsable politique qui ressemble beaucoup à son maître sur de nombreux plans.
L’insulte à la bouche (à la place d’arguments solides), l’homme commence à se faire connaître des Sénégalais en squattant tous les plateaux de télé avec le même discours ordurier qui consiste à insulter l’opposition, et surtout braquer sa mitrailleuse sur le boss du Pastef, véritable mouton noir de ses adversaires politiques.
La plupart du temps, en ramenant l’éternelle affaire Adji Sarr sur le tapis, comme s’ils étaient incapables de nous parler d’autre chose.
Par exemple, voici un petit extrait des derniers exploits préférés de Babacar, que je vous laisse lire, pour vous faire une idée des prouesses : « Je ne parlerai pas trop de Ousmane Sonko, car quand quelqu’un se jette dans une poubelle, il n’y a pas lieu de parler de lui », Sic.
Et si je vous apprenais moi, que c’est le même Babacar Mar à qui on reproche d’avoir….une de ses élèves ?
« Koudoo gnémé gar »
SEBE
Le problème est que ces journalistes qui animent ces débats n’osent pas recadrer leurs invités, si toutefois ceux-ci dérapent. D’où l’impérieux besoin de connaitre tout celui qui est invit » et le recadrer en cas de dérapage. Le journaliste doit connaitre parfaitement les faits et gestes de l’invité. Ne pas accepter des personnes parce qu’elles savent parler ou bien polémiquer. Si un débateur traine des casseroles, il ne faut point le laisser jeter son adversaire dans la boue sans lui rappeler ses déboires.
Les gens ont peur du charlatant du village .Tu ouvres la bouche ,on te taxe de sorcier! Le charlatan n’est autre que Assman Sonko!!!