Ça va être compliqué, comme disent maintenant nos jeunes, quand ils sont affrontés à des problèmes difficiles ou insolubles. Suite en effet, à la décision de fermeture des frontières avec le Mali par la Cedeao pour une durée indéterminée, tout le monde est sur le qui-vive.
Les Sénégalais établis au pays Bambara et qui font la navette entre Dakar et Bamako, tout comme les Maliens qui font le sens inverse, pour du commerce ou des raisons familiales. Mais quand des compagnies internationales comme Air France, essayent encore de faire du forcing en assurant une liaison quotidienne Paris- Bamako à leurs risques et périls, d’autres plus timorées ou plus prudentes, préfèrent attendre un peu, pour y voir plus clair.
C’est le cas d’Air Sénégal qui a annoncé la suspension des liaisons de et vers Bamako depuis avant-hier. Ses clients concernés par une annulation de vol à destination de la capitale malienne, pourront bénéficier d’un avoir valable un an, ou alors demander un remboursement auprès de la compagnie. Dans le même ordre d’idées, Air Sénégal invite ses passagers à contacter son service client, ou à se rapprocher de leur agence de voyage, pour tout renseignement complémentaire.
Il n’y a tout de même pas que le ciel qui risque de souffrir de ces inconforts. Le rail et la route sont également touchés par les mesures de la Cedeao, et du Mali qui a convoqué la réciprocité: jusqu’à nouvel ordre, nul ne pourra franchir la frontière entre le Sénégal et le Mali car elle est déjà fermée.
Qui parlait encore de panafricanisme efficient?