Depuis quand n’avez-vous pas traîné les pieds au centre-ville, tard le soir ? Précisément au plateau ? Si cela fait un moment, cherchez quelque chose pour vous boucher les oreilles la prochaine fois. Dakar est devenu un vaste chantier nocturne et seuls les initiés pourraient vous dire ce qui s’y trame maintenant.
La dernière fois, nous vous parlions de ce bâtiment militaire qu’on était en train de reconstruire après chaque prière de « Guewe » et au grand dam des riverains qui ne savent plus à quel saint se vouer, et le mois dernier, d’un grand chantier taf-taf sur le site de l’hôpital Le Dantec qui bat tous les records de précipitation.
Qui construit fiévreusement le soir et pour le compte de qui ? Si on ne le sait pas, on sait au moins que chaque soir s’organise un véritable séisme sonore à la place d’un simple tapage du départ.
Sébé