Chaque siècle amène ses particularités. Et avec celui qui a commencé il y a une vingtaine d’années, sûr que nous n’avons pas encore fini d’entendre parler de tiktokeuses et d’influenceuses. Mais d’abord c’est quoi, une influenceuse ? Au siècle dernier, ce mot n’existait pas.
Pour faire simple et pratique, on parlait de péripatéticiennes, quand on voulait désigner certaines filles qui gagnent leur pain à la sueur de leurs f… Directement ou pas.
Depuis, les choses semblent avoir changé. Quand on ne sait pas quel travail effectue exactement une nana qui gagne beaucoup d’argent sans pouvoir en dire plus sur la provenance, quand on en voit une autre branchée sur son portable 24h/24 et amasser facilement des millions, on peut jurer qu’on a affaire à une influenceuse. Autrement dit, quelqu’un qui, dans la culture numérique, profite de son statut, sa position ou son exposition médiatique favorisée par des rondeurs, pour pouvoir servir de relais d’opinion ou de relais humain, influençant les habitudes de consommation dans un but marketing.
Avec quels moyens ? Avec tous les moyens dont peut disposer l’intéressée, pour arriver à ses fins car, cela n’exige pas de diplômes. Un peu de culture générale, mixée à une bonne plastique, suffit en général, comme peuvent en témoigner certaines miss sénégalaises recyclées et ou des bombes façon Hiroshima miniatures, genre l’ivoirienne Eudoxie. Elles remportent souvent les premiers grands prix.
Sébé