GO: Des membres de la famille proche de Kaliphone sont montés au créneau pour dénoncer le traitement qu’il subit dans les réseaux sociaux. Sa propre génitrice s’est même offusquée de l’intrusion dans sa vie privée, alors qu’il a deux femmes (dont l’une en grossesse ) et des enfants qu’il ne s’agit pas de mêler dans cette histoire du père.
Dont acte. Mais quid de la partie adverse qu’on traite de fille facile et de lesbienne alors que, chose rare de nos jours, son certificat médical révèle que la jeune Adja Thiaré est encore vierge ?
« Déguo ma dé » ?
Comment taxer Adja de « traînée » qui fait des massages presque nue, alors que la vérité nous montre que la victime de Kaliphone est au contraire, une brillante élève qui vient d’être admise au CESTI ?
Où étaient les parents de Kaliphone quand ce dernier inondait tout le Sénégal d’injures, y compris la présidence et les autres institutions d’Etat ? Quelqu’un avait-il levé le petit doigt pour lui intimer l’ordre d’arrêter ses forfaits indignes ?
La vérité est que chez nous s’installent de plus en plus, lâcheté et peur. Cette peur du « qu’en dira-t-on », cette frousse de la société qui obtient de nous les pires lâchetés, la première étant celle qui tend à projeter sur les autres notre propre responsabilité qu’on refuse de reconnaître.
On ne reconnaît plus notre cher Sénégal. Quand des semaines durant des histoires de Adji Sarr ou de Kaliphone sont capables de tenir la « Une » des journaux, c’est que nous sommes tombés très bas. Trop bas ?
Sébé