Le système éducatif va être encore paralysé pendant deux jours de grève. Le G7, qui regroupe le Cusems, le Sels, l’Uden, le Cusems/A, le Saemss, le Siens et le Snelas/Fc, a décrété des débrayages aujourd’hui et demain à partir de 10h, rapporte Le Quotidien.
Motif de leur mouvement d’humeur ? Les syndicats les plus représentatifs du secteur de l’éducation exigent «la libération des élèves et enseignants arrêtés, l’arrêt de toutes les formes de restriction de libertés et tentatives d’intimidation, ainsi que les violations de l’espace scolaire par les Forces de l’ordre et l’effectivité de la mise en œuvre des accords».
Les secrétaires généraux desdits syndicats, qui se sont réunis samedi dernier, rappellent également «que les syndicats de l’enseignement resteront intransigeants et solidaires pour la défense des libertés collectives et individuelles». Dans la même veine, les syndicalistes appellent «l’Etat du Sénégal au respect strict des principes de l’Etat de Droit pour l’apaisement du climat social».
Par ailleurs, les organisations syndicales, qui disent avoir constaté «des lenteurs dans la mise en œuvre du protocole du 26 février 2022», condamnent «vigoureusement le dilatoire du gouvernement» et exigent «la convocation d’urgence du Comité de suivi pour une application diligente des accords».
Ceux-ci portent notamment sur «la dématérialisation des actes et procédures, la révision du statut des décisionnaires, le parachèvement de toutes les formations à la Fastef : philosophie, Mps, chargés de cours, Pc du recrutement spécial des 5000 enseignants et leur régularisation, le reversement des Meps dans le corps des Pcem en Eps, le paiement de l’indemnité de classes spéciales, entre autres».
Il est également demandé «la résorption du passif des différents protocoles d’accords, le reversement des Metp de la formation professionnelle et technique dans le corps des Pcem».