Une journée ville morte était prévue ce mardi 27 février mais les différents marchés publics visités ne suivent pas la cadence, les commerçants disent traverser des moments difficiles donc ils ne peuvent pas se permettre de perdre toute une journée de travail.
Au marché Colobane c’est dans ambiance conviviale que nous avons trouvé les commerçants qui disent ne pas être concerné par cette journée ville morte. Adama thiaw vendeur de chaussures dit être père de famille qui n’a pas droit à l’erreur : “ Certes nous sommes pas d’accord l’état actuel du pays et nous voulons que les élections présidentielles se passe au plus vite mais sommes des pères de familles avec des responsabilités, nous avons des femmes et des enfants à nourrir donc ils nous est impossible de perdre toute une journée de travail alors ces jours ci les ventes ne marche pas trop bien, nous les commerçants nous sommes les plus affecté car beaucoup de nos clients ne viennent plus régulièrement car ils ont déjà dû mal à entretenir leur famille donc pour venir acheter des chaussures là c’est pas possible, nous espérons que la situation du pays va s’améliorer “ .
Pape Thiam commerçant aussi au marché Colobane lui il s’est spécialisé dans la vente de téléphone : “ Nous sommes des pères de famille qui ont plusieurs bouches à nourrir donc si nous participons à la journée ville morte c’est nous qui serons les seuls perdant car nous sommes pas des fonctionnaires espérant un salaire chaque fin du mois, mais nous travaillons pour nous même, surtout nous sommes des commerçants qui espère chaque jour en sortant de chez lui rentre avec un petit quelque chose pour la famille “ .
Au marché Tilène nous retrouvons là-bas le même décoré, il est plein à craquer Cheikh Gueye vendeur de tissus s’est prononcé sur le sujet : “ Nous ne faisons pas de journée ville morte, tout simplement parce que nous ne pouvons pas nous le permettre, nous sommes des cas sociales et reste une journée sans travail si nous pouvons le faire c’est trop nous demander “ .
Au marché HLM nous retrouvons les mêmes dires que nos précédents interlocuteurs. Mor Talla vendeur de d’accessoires bijoux, montre, collier et autres rejoint ses collègues d’après ces propos : “ Nous sommes des responsables avec des familles à entretenir, nous ne pouvons pas nous permettre de ne pas travailler si nous restons une journée sans vendre alors comment nous allons faire pour manger le lendemain “ .
Fatou Ba