L’opposant sénégalais, Ousmane Sonko a dénoncé lundi devant la presse une « farce judiciaire » et « une justice injuste » à quelques jours de son procès en appel prévu le 8 mai.
Condamné à deux mois de prison avec sursis pour diffamation en mars dans l’affaire « Prodac » qui l’oppose à Mame Mbaye Niang, actuel ministre du tourisme, Ousmane Sonko appelle à la désobéissance civique contre la justice et rejette tout dialogue avec le président Macky Sall, accusant ce dernier de vouloir valider une troisième candidature anticonstitutionnelle.
Le leader du parti Pastef devra également comparaitre devant le tribunal le 16 mai dans l’affaire du viol de Adjia Sarr, « une machination ourdie par le gouvernement » pour l’écarter, selon lui.
Il affirme également avoir été victime d’une « tentative d’assassinat » le 16 mars dernier lorsqu’il se rendait au tribunal, après que des analyses de laboratoires etrangers auraient révélés le caractère « toxique et mortel » d’un produit qui lui a été aspergé par les forces de l’ordre. Malgré ces différents chefs d’accusation, Ousmane Sonko reste éligible pour la présidentielle prévue en février 2024.