Les choses ne sont plus simples pour les populations de Keur Massar. Plongées dans des eaux, à cause des inondations, elles font face aux cas d’agression, de vols.
L’insécurité est au cœur des préoccupations des âmes qui peuplent la commune de Keur Massar. Les cas de meurtres, de viols, d’agressions et de vols continuent de faire des ravages. La population qui dit être « terrifiée » par ce fléau qui s’accroît au fil des années, demande aux autorités compétentes d’y apporter des solutions pérennes.
Les cas de meurtres, d’agressions et de vols continuent de mettre la population de Keur Massar sous psychose. La libre circulation des personnes et des biens est devenue un luxe dans cette zone classée «criminogène». Peuplée de 600 000 habitants, Keur Massar n’a qu’une seule brigade de gendarmerie. Les populations réclament l’érection d’un autre poste de gendarmerie. Pour un département qui a plus de 135 quartiers pour une superficie de 25 km2, circuler à certaines heures tardives équivaut à du suicide. « L’insécurité à Keur Massar est un sujet très sensible. Depuis quelques années, les habitants de cette zone font face à une progression alarmante de la violence et autres délits. Nous devons prendre le taureau par les cornes et ce qu’il nous faut c’est une synergie d’actions avec les forces vives pour l’essentiel », a déclaré Abdou Rahmane Niang, président du Mouvement. A l’Unité 3 des Parcelles assainies, la départementalisation est une bonne chose. « Quand les bandits commettent des agressions sur les populations et qu’on les poursuit, ils rentrent directement dans la forêt classée. Personne n’ose les poursuivre », regrettent les populations qui disent vouloir plus de sécurité. “Avec un éclairage public, les bandits ne prendront pas le risque de commettre leurs forfaits. Notre seul espoir est l’érection d’un commissariat de police. Personne n’ose sortir à des heures tardives. Pire, ils font irruption dans nos maisons pour arracher nos biens. Tout le monde a pris la décision de se défendre. » Cette justice sociale est, selon les populations, la seule solution.
Avec cette situation, les autorités annoncent la construction d’un poste de police à l’Unité 10 des Parcelles assainies.