« Kogn Bi » du 27 12 2022: Le charlatan Kounkané a été placé en garde à vue à la Section de recherche (Sr)…Pris par on ne sait quel démon, le « coxeur » A. Dicko a véritablement semé le trouble à la gare des Beaux maraichers…..Les Dage (Directeurs de l’Administration Générale et de l’Équipement) de différents ministres ont été cités dans le scandale des fonds Covid….
DAGE
Les Dage (Directeurs de l’Administration Générale et de l’Équipement) de différents ministres ont été cités dans le scandale des fonds Covid. La ministre des Affaires Étrangères, Me Aissata Tall Sall, ne dédouane pas pour autant les Dage qui ont été incriminés dans ce rapport de la Cour des Comptes. Interrogé par le journaliste Babacar Fall sur la responsabilité du ministre autant que le Dage dans ses dossiers sur les fonds Covid, Me Aissata Tall Sall prend la défense des ministres. « Je peux vraiment vous répondre qu’un ministre, ce n’est pas vraiment un métier facile, bien au contraire, c’est beaucoup de responsabilité, beaucoup de travail, explique-t-elle. C’est pratiquement être au four et au moulin, mais chacun sa responsabilité. Un DAGE n’est pas obligé d’accepter d’être Dage.
Mais, une fois qu’il l’accepte, il sait en contrepartie, ce qui l’attend, quand il a fauté dans ce qui lui est demandé de faire. Le ministre ne peut pas imposer au Dage une décision illégale. Le ministre ne peut pas imposer au Dage de faire quelque chose à l’encontre des textes. Je ne dis pas que les Dage ont tout fait. Non ! Moi-même j’ai une DAGE, en l’occurrence. J’ai beaucoup de respect pour eux, mais ce que je dis, c’est que chacun dans ce qui a été fait , lise de la façon la plus sereine, de la façon la plus tranquille, reconnaisse ce qu’il a fait et réfute ce qu’il n’a pas fait. Je pense que c’est comme cela que nous devons voir, ce rapport de la cour des Comptes », a-t-elle déclaré.
Pape Alé Niang
Le journaliste Pape Alé Niang, renvoyé en détention depuis sept jours pour des « informations de nature à nuire à la défense nationale », est « très éprouvé » par sa grève de la faim, déclare Me Moussa Sarr à l’AFP. Pape Alé Niang est évacué à l’hôpital Principal depuis samedi soir. Il est très éprouvé par sa grève de la faim » qu’il observe « depuis sa nouvelle incarcération mardi 20 décembre”, a-t-il poursuivi, confirmant une information de la Coordination des associations de presse (CAP). Patron du site d’informations Dakar Matin, M. Niang avait été renvoyé en prison le 20 décembre après avoir été remis en liberté et placé sous contrôle judiciaire le 14 décembre. Son contrôle judiciaire était intervenu après plus d’un mois de détention près de Dakar pour « divulgation d’informations de nature à nuire à la Défense nationale », « recel de documents administratifs et militaires » et « diffusion de fausses nouvelles ».
Kounkané en garde à vue
Le charlatan Kounkané a été placé en garde à vue à la Section de recherche (Sr). Arrêté sur instruction du procureur de la République de Thiès (70 kilomètres de Dakar), il est poursuivi pour « escroquerie et charlatanisme ».
Selon des informations d’une source généralement bien informée, l’homme qui voulait « déchirer la mer » a été arrêté à Saly par les éléments de la redoutable Section de recherche (Sr) de la gendarmerie de Thiès. Mais Kounkané, Amadou Diouldé Diallo à l’état civil, a été interpellé en même temps qu’un autre marabout du nom de Ibrahima Niass alias Sant Yalla qui, lui, a été cueilli à Dakar. Tous les deux sont poursuivis pour escroquerie et charlatanisme.
Viol
Janatul Mahwa dans le désarroi ! L’espoir de voir la petite fille de 14 ans, une domestique attaquée, poignardée et violée par un malfrat, subir avec succès l’opération chirurgicale recommandée, aura vite été anéanti. La victime A.D n’a pu survivre. Elle a rendu l’âme ce dimanche, quelques jours seulement après son agression. Nous étions le 20 décembre 2022. Madame le ministre Fatou Diané était, d’ailleurs à Touba et avait promis que justice sera faite.
Policier tabassé
Pris par on ne sait quel démon, le « coxeur » A. Dicko a véritablement semé le trouble à la gare des Beaux maraichers. Ce ressortissant somalien a perturbé la quiétude des passagers qui s’apprêtaient à voyager. Suite à des complaintes, un policier en faction a tenté de rappeler à l’ordre l’indélicat « coxeur », visiblement ivre, qui s’en est pris violemment à des passagers sans aucun motif.Sous l’emprise de l’alcool, le ressortissant somalien a cassé sa bouteille, avant de tenter de poignarder des voyageurs. Alerté une nouvelle fois, l’agent détaché au poste de police de cette gare routière est intervenu pour mettre hors d’état de nuire l’agresseur de passagers. Mais l’indélicat « coxeur » a opposé une farouche résistance à cet élément de la force publique. Au cours de son interpellation, A. Dicko a administré des coups de poing au policier S. D., tout en proférant des injures. C’était dans la nuit du samedi dernier. Le mis en cause a déchiré le pantalon et la chemise de service du policier.
Alioune Tine
Alioune Tine, le fondateur d’Afrikajom center qui est souvent actif aux côtés de la société civile a lancé aux Sénégalais, un appel à la mobilisation. Ce, après avoir pris connaissance du rapport e la cours des comptes qui fait état de « vols » de plusieurs milliards.
« La pire des criminalités, c’est la criminalité financière des cols blancs impunie parce que les criminels sont proches du pouvoir et semblent bénéficier d’une immunité», a fustigé M. Tine. Ce scandale financier qui défraie la chronique depuis quelques jours, poussant les activistes à tenir le 30 décembre une marche pacifique.
Alioune Tine (Bis)
Ainsi, demande à toute la population de sortir se joindre au grand rassemblement à la Place de la Nation. D’après lui, «ces effets sont nuisibles et peuvent conduire à l’affaissement des Etats et des institutions ». La société civile à travers cette marche pacifique veut 4 choses : la démission des autorités incriminées, le remboursement des sommes détournées ou de la confiscation de leurs biens matériels ou fonciers, l’ouverture d’une information judiciaire pour chaque personne épinglée et de la mise sur pied d’un comité de suivi avec des membres de la Société civile pour suivre les recommandations de la Cour des comptes.