Après 48 heures dans les locaux de la brigade de recherche de Néma Kadior, le maire de la commune de Bignona a été libéré. Mais il devra répondre le 24 octobre prochain pour financement du terrorisme et appel à l’insurrection.
Le maire de la ville de Bignona arrêté jeudi dernier à Ziguinchor devra répondre aux pandores de la brigade de recherches de la gendarmerie de Néma Kadior, le 24 octobre 2023, soit dans une semaine. Bakary Diatta, qui ne connaissait pas les motifs de son arrestation, sait désormais les deux chefs d’accusation qui pèsent sur sa tête et dont il devra répondre aux questions des enquêteurs. Il est poursuivi pour financement d’une entreprise terroriste et appel à l’insurrection. Deux chefs d’accusation qui font partie des huit qui ont conduit à l’inculpation de son leader politique envoyé à la prison de Sébikotane. Selon nos sources proches du maire, les pandores n’avaient pas suffisamment d’éléments pour l’inculper et l’envoyer en prison. C’est ce qui serait à l’origine de sa libération.
En tout état de cause, nos sources nous soufflent qu’il avait toujours aux trousses les pandores depuis les récents évènements de juin dernier où la commune de Bignona a enregistré le plus de morts d’hommes. Et depuis mars 2021, la ville de Bignona a enregistré près d’une dizaine de morts. Du coup, la source note que ces deux chefs d’accusations ont pris en compte tous ces morts et blessés dans la commune de Bignona. Ce qui signifie qu’il risque gros comme son collègue des Parcelles Assainies, Djamil Sané, lui aussi envoyé en prison.